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Section Le Caméléon (The Pretender)

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La fin du cauchemar (partie unique)

Auteur : Vicky ( vickysg1@wanadoo.fr )

Notes : Vicky explique :
"
Genre : crossover Stargate/ Le Caméléon, romance Sam/Jack et Jarod/Parker
Saison : pour Stargate on va dire après la saison 5 mais sans la mort de Daniel (je l’aime trop !)
(moi ausssssiiii !!) et pour le Caméléon quelques mois après L’Antre du Diable
Résumé : ben comme le dit le titre c’est la fin d’un cauchemar qui n’a que trop duré
Note de l’auteur : c’est ma première fanfic ! Je tiens à préciser qu’il vaut mieux avoir vu l’Antre du Diable pour comprendre certains passages sinon il faut dire qu’elle est un peu plus basée sur le Caméléon que sur Stargate mais vous comprendrez pourquoi en lisant
Disclaimer : Stargate et le Caméléon ne sont pas à moi et je ne touche pas de sous ! (dommage ! sinon j’aurais Sam et Jack et Jarod et Parker ensembles depuis longtemps ! lol)
Cette fic est pour deux amies comme moi fans de ces séries ! "

 

Au Centre, Bureau de Melle Parker.

- Ah Broots, vous voilà enfin ! s’écria Sydney. Savez-vous où est passée Melle Parker ?
- Non je croyais qu’elle était déjà là, s’étonna l’informaticien. (Se déplaçant vers le canapé) Oh mon dieu ! Sydney venez voir ça !
- Qu’y a-t-il Broots ? Du sang…
- Vous croyez que c’est celui de Melle Parker ; elle est blessée ou peut-être pire !
- Calmez-vous ! On n’en sait rien, on ne sait même pas si c’est son sang ! Faites des analyses au plus vite et soyez discret on ne sait jamais ce que peut nous réserver les entrailles du Centre.
- D’accord, ne vous en faites pas pour la discrétion. J’ai un ami qui peut faire ces analyses, vous avez celui qui…
- (Le coupant) Ce n’est pas le moment, pensez plutôt à Parker. Et dépêchez-vous !
- (Sortant) Je vous rejoins dans votre bureau dès que j’ai fini.
- Attendez ! cria Sydney en allant le rejoindre devant les portes du bureau. Vérifiez aussi les caméras de surveillance dans les couloirs menant à son bureau, on ne sait jamais.
- Très bien. A tout à l’heure Sydney.

Pendant ce temps-là dans une voiture loin du Delaware, une jeune femme brune aux magnifiques yeux bleus acier roulait à vive allure vers une destination inconnue d’elle-même..

Il faut que j’y arrive, pensa-t-elle, je ne pourrais plus tenir très longtemps. Lui seul peut m’aider.

C’est vers Lui qu’elle roule sans s’arrêter depuis des heures déjà. Quelques minutes plus tard elle s’arrêta enfin devant une maison qu’elle ne connaissait pas mais dans laquelle elle le savait, elle trouverait son salut. Elle sortit de sa voiture et se dirigea avec une extrême lenteur vers la porte.

Vas-y tu peux y arriver, lui disait une voix au fond d’elle. Cette voix elle la connaissait même si la personne à qui appartenait cette voix lui avait été arrachée il y a bien trop longtemps.

Dans la maison. (vous vous demandez bien à qui elle est hein !)

- Si c’est vrai !
- Non c’est pas vrai !
- Si !
- Non !
- Si !
- Messieurs ! cria Sam assez fort pour que Jack et Daniel
(eh oui c’est bien eux !) l’entendent. Vous ne pouvez pas arrêter vos gamineries. Vous ennuyez Jarod. (oui Jarod, le p’tit génie si vous préférez)
La voix de notre Caméléon s’éleva alors :
- Mais non Sam ! C’est plutôt distrayant et après la mission qu’on vient de faire on en a bien besoin.

En effet, Jarod avait rejoint le Complexe de Cheyenne Mountain depuis maintenant trois semaines en tant que membre de SG-1. Il avait découvert ce projet alors qu’il travaillait au pentagone en essayant de venger la mort d’un militaire qui était soi-disant corrompu. En fouillant dans la base de données, il était tombé sur un dossier top-secret du nom de « Porte des Etoiles ». Après avoir réussi à percer les codes et avoir lu le dossier il décida d’aller voir par lui-même ce fameux projet. Il s’y était fait engager comme astrophysicien et du fait de ses compétences bien qu’il ne soit pas militaire, il avait tout de suite été intégré à l’équipe phare. Bien que jack au départ voyait son arrivée d’un mauvais œil (ben oui un scientifique, comme Sam, il avait peur qu’il la lui pique !), il avait peu à peu appris à l’apprécier. Après la dernière mission, SG-1 était en repos et c’est donc tout naturellement que Jack avait proposé aux membres de l’équipe de venir passer la soirée chez lui. Teal’c était absent car il était parti rejoindre son fils sur Chulak.

- Allons Carter, pourquoi vous ne vous amusez pas vous aussi ? Je ne vous fait plus rire ? dit Jack avec son air de chien battu.

Aussitôt dit, aussitôt fait, Sam lui fit son plus joli sourire « spécial Jack » alors qu’un Daniel pouffait de rire ce qui lui valut un regard noir de la part de Jack. Jarod appréciait beaucoup ses coéquipiers, il avait tout de suite remarqué qu’il formait une famille de cœur et il avait également vu le lien qui unissait Jack et Sam. (qui ne le verrait pas !)

C’est à ce moment-là qu’on sonna à la porte.

-Vous attendez quelqu’un Jack ? s’étonna Daniel
- Non, à moins que les Goa’ulds frappent avant d’entrer maintenant !

Sa phrase eu l’effet désiré puisque Sam émit un petit rire. Jack alla donc ouvrir la porte et se trouva nez à nez avec une jeune femme.

- Je peux vous aider ?
- Ja… Jarod murmura-t-elle avant de s’écrouler sur Jack
-DANIEL !!! hurla Jack. Venez m’aidez !

A eux deux ils la portèrent jusqu’au salon où attendaient Sam et Jarod. Ce dernier en voyant la jeune femme ne put s’empêcher de crier.

- Oh mon dieu ! Melle Parker !!
- Vous la connaissez ? demanda Sam
- Oui mais je crois que ce n’est pas le moment. Elle saigne, elle a l’air d’avoir reçu une balle dans le bras droit.
- Elle doit avoir perdu beaucoup de sang c’est pour ça qu’elle s’est évanouie, constata Daniel. Il faut qu’on l’emmène à la base, Janet pourra la soigner.

Jarod la prit alors dans ces bras et l’emmena à l’arrière de la voiture de Jack. Sam monta devant avec son colonel et Daniel rejoignit Jarod à l’arrière. Celui-ci s’efforçait de stopper l’hémorragie de son bras. Il avait peur pour elle, peur de perdre celle qui a été pour lui son premier amour.

- Je t’en prie Parker, accroche-toi. On va te soigner, il faut que tu tiennes encore un peu.
- Comment va-t-elle ? demanda Sam en se retournant vers Jarod.
- Je ne sais pas elle semble toujours évanouie et je ne sais pas depuis combien de temps elle est blessée, n’y combien de sang elle a déjà perdu.

Pour la première fois de sa vie, Jarod se sentait impuissant. Malgré ses facultés de caméléon, il ne pouvait pas soigner Parker correctement n’ayant pas le matériel approprié.



Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent à la base. En passant le poste de garde à l’entrée, ils demandèrent à ce qu’une équipe médicale se tienne prête devant l’ascenseur. Lorsque les portes s’ouvrirent, Janet et une équipe d’infirmiers se tenaient devant eux avec un brancard. Jarod, qui tenait toujours Parker dans ses bras l’y déposa doucement.

- Elle semble avoir perdue beaucoup de sang, expliqua Jarod à l’intention de Janet tandis qu’ils accompagnaient le brancard. J’ai essayé de stopper l’hémorragie mais je ne sais pas depuis combien de temps elle saigne.

Arrivés devant la porte du bloc, Janet entra alors que Jarod fut obligé de rester au dehors. Le général Hammond
(ou Nounours) arriva à ce moment-là.

- Que s’est-il passé ? Et qui est cette femme ? demanda-t-il à l’intention de SG-1.
- Nous étions chez moi, commença Jack, quand on a sonné à la porte. C’était cette femme et avant que j’ai pu réagir elle s’est écroulée dans mes bras en murmurant le nom de Jarod.
-Jarod, pouvez-vous nous expliquer. Il semblerait que cette femme vous connaît et que vous la connaissiez aussi.
- Son nom est Melle Parker et oui je la connais. Il fut un temps ou nous étions amis mais ce temps est hélas révolu. Par contre, je ne sais pas comment elle a été blessée ni comment elle m’a retrouvé. Il faudra lui demander quand elle ira mieux.
- Vous voulez dire qu’elle ne savez pas où vous chercher, s’étonna Sam.
- Non. Disons que je suis parti sans lui dire où j’allais pour faire simple.
- Et pour faire compliqué, tenta Jack ce qui lui valut un sourire de Sam et un soupir exaspéré de la part de Daniel tandis que Nounours levait les yeux vers le ciel.

Jarod quant à lui ne faisait plus attention à ce qui se passait autour de lui. Son esprit était avec Elle, dans cette salle d’opération. Depuis qu’il avait été engagé sur ce programme, il ne l’avait plus appelé de peur que le Centre ne le retrouve et ne découvre le projet. Il avait pour une fois coupé les ponts avec sa chasseresse et il se demandait si ce n’était pas ça qui lui avait coûté cette blessure. En effet, le Centre voyant son manque de résultat a très bien pu vouloir se débarrasser d’elle.. Depuis cette histoire sur Carthis, le Centre avait de moins en moins confiance en elle. Elle avait eu la possibilité de capturer leur caméléon mais avait préféré s’allier avec lui pour retrouver les rouleaux.

Perdu dans ses pensées, Jarod n’entendit pas le colonel O’Neill l’appeler :

- Jarod… Jarod… Youhou y a quelqu’un là-dedans ? fit-il en agitant sa mains devant les yeux de Jarod.
- Hein ?? Euh… excusez-moi. Je réfléchissais.
- Ce n’est rien, on vous comprend, dit Daniel. Si vous voulez vous pourrez tout nous expliquer après, quand on aura des nouvelles.

Une longue attente commença alors pour la petite troupe. D’un côté, Jarod qui se faisait du souci pour Parker et de l’autre Jack, Danny-boy, Dorothée et Nounours qui avaient envie de connaître le fin mot de cette histoire.



Au Centre, Bureau de Sydney.

Broots entra dans le bureau du psychiatre et celui-ci vit à sa tête qu’il n’apportait pas de bonnes nouvelles.

-Si j’en juge à la mine que vous faites, c’est bien le sang de Melle Parker.
- Hélas oui Sydney.
- Et avez-vous vérifié les caméras de surveillance comme je vous l’avez demandé ?
- Oui. Il se trouve que M. Lyle est entré dans le bureau de sa sœur et en est ressorti quelques instants plus tard. Peu après Melle Parker en sorti également le plus discrètement possible en se tenant le bras droit. J’ai réussi à la suivre mais je l’ai perdue après qu’elle soit monté dans sa voiture.
- Donc, on sait qu’elle a été blessée au bras droit, probablement par Lyle mais on ne sait pas où elle est partie ensuite, résuma Sydney. Ce qui est sûre c’est qu’elle n’est pas rentrée chez elle car si c’est bien son frère qui l’a blessé, c’est sur ordre du Centre.
- Vous avez raison. Mais dans ce cas, où est-elle passée ? s’inquiéta Broots.
- Je ne sais pas, je ne sais vraiment pas. Mais où qu’elle soit j’espère qu’elle est en sécurité et qu’elle s’est fait soigner.

Bureau de M. Raines

- Comment ça elle est vivante ! s’écria Raines. Vous vous foutez de moi j’espère Lyle ! Tout à l’heure vous m’assuriez qu’elle était morte et maintenant elle serait en vie ! J’espère que vous avez une bonne explication !!!

Lyle se faisait tout petit dans le bureau de son « père» (beurk j’ai envie de vomir !). En effet, d’ici quelques instants s’il ne donnait pas une bonne explication, il risquait d’avoir de sérieux problèmes de tête. (cf. l’antre du diable)

- Mais monsieur, il semble qu’elle portait un gilet pare-balles. Les nettoyeurs l’ont trouvé près de l’emplacement vide de sa voiture. Je ne pouvais pas savoir qu’elle en avait un, sinon pensez bien que j’aurais visé la tête.
- Ca suffit ! Je ne veux plus vous entendre ! Retrouvez-la et cette fois assurez vous qu’elle soit bien morte sinon…
- Bien Monsieur, pas de problème. J’y vais de suite.

Il sortit alors du bureau se disant que cette fois il avait vraiment eu chaud et qu’il allait faire payer sa sœur.

 

Base du SGC, couloir de l’infirmerie.

Janet s’occupait toujours de Parker. Jarod s’inquiétait énormément et même les blagues que sortaient Jack pour détendre l’atmosphère n’y faisaient plus rien. Janet sortit enfin et Jarod se précipita vers elle :

- Alors comment va-t-elle ?
- Ne vous inquiétez pas Jarod, le rassura Janet. Bien qu’elle ait perdu beaucoup de sang, ses jours ne sont pas en danger. Par chance, elle n’a reçu qu’une balle au bras. Par contre, j’ai l’impression que malgré sa blessure elle a utilisé son bras durant de nombreuses heures ; mais ça n’aura pas de conséquences sur son rétablissement complet, il devrait juste être un peu plus long.
- J’ai vu sa voiture devant la maison du colonel au moment de partir. Je suppose qu’elle a du conduire depuis le Delaware sans s’arrêter jusqu’ici.
- Mais ça n’explique pas comment elle savait où vous trouver, constata Sam. Vous nous avez dit vous-même que vous ne lui avez rien dit.
- J’ai peut-être une explication mais je ne suis sûr de rien. Peut-on la voir Doc ?
- Pas de problème, elle ne va pas tarder à se réveiller. Allez-y.

Elle s’écarta pour les laisser passer et entra à son tour. Jarod alla directement au chevet de Parker. Après quelques minutes, celle-ci ouvrit les yeux et sourit en reconnaissant Jarod.

- Elle n’avait pas menti, dit-elle. Tu étais bien là.
- Oui et maintenant que tu es soignée tout ira bien. C’est ta mère qui t’as guidé jusqu’ici, n’est-ce pas ?

C’était plus une affirmation qu’une question et ça Parker le savait.

- Tu as raison p’tit génie. J’étais dans une sorte d’état de transe après avoir été blessée et j’ai écouté sa voix elle m’a dit d’aller jusqu’à ma voiture et de rouler. Elle m’a montré le chemin, elle m’a guidée comme toujours vers le seul qui pouvait m’aider. Même si le Centre l’a tuée, elle est avec moi à travers mon instinct naturel.

Les autres écoutaient la conversation et étaient tous surpris par ce qui se disait. Jarod et Parker semblaient tous les deux ne pas s’apercevoir qu’ils n’étaient pas seuls dans la pièce mais aucune des personnes ne voulait interrompre la conversation car ils désiraient tous connaître le fin mot de cette histoire. Melle Parker commença alors son explication :

- J’étais dans mon bureau, les voix ont commencé à me parler et m’ont dit de faire attention, que j’étais en danger. Ce que personne ne savait c’est que j’avais un gilet pare balle caché dans mon bureau. Je savais qu’un jour ou l’autre ils voudraient ma peau. Je l’ai donc enfilé de façon à ce que personne ne le voit. Mon meurtrier de frère jumeau est entré quelques minutes plus tard et a pointé une arme sur moi. Il m’a d’abord tiré une balle dans le bras, puis deux dans la poitrine. Je suis tombé sous la force du coup et Lyle croyait que j’étais morte. Ce crétin n’a même pas vérifier si je l’étais vraiment et il est parti. Je me suis relevé quelques minutes plus tard et c’est à ce moment que maman m’a dit de partir. Arrivée à la voiture j’ai retiré le gilet pare balle et j’ai roulé sans arrêter jusqu’ici malgré ma blessure. Tu connais la suite. Et au fait où sommes-nous ?
- Tu as roulé jusqu’à Colorado Springs et tu t’es arrêtée devant la maison d’un ami chez qui j’étais également. Tu t’es effondrée après avoir prononcer mon prénom et on t’a conduit à la base.
- La base ? Et qui ça « on » ?
- Nous, répondit Jack pour faire remarquer qu’ils étaient encore tous là.
- Euh… je crois que je vous avais oublié, s’excusa Jarod.
- Ce n’est rien, rassura Hammond. Mais nous aimerions comprendre qui est cette femme et que signifie l’histoire que nous avons entendu. Je suis toujours le général ici à ce que je sache !
- Jarod, qui sont ces personnes ? demanda Parker désireuse elle aussi de tout savoir. Tu sais que je déteste être larguée !
- Alors dans ce cas ne laissez surtout pas Carter vous parler de ses théories ! dit Jack en tentant de faire de l’humour mais à la tête désespérée que faisaient les autres, sauf Sam qui lui faisait son « spécial Jack »
(comme d’hab quoi !), il essaya de se rattraper. Non c’est vrai, à moins qu’elle ait fait les mêmes études que Carter elle n’y comprendrait rien ! Vas-y continue comme ça Jack, tu t’enfonces de plus en plus, pensa-t-il.
- Merci pour cette intervention Colonel, dit Hammond
(holà Nounours qui fait de l’humour ça décoiffe ! lol). Docteur, pensez-vous qu’elle peut se déplacer afin que nous puissions continuer cette conversation dans la salle de briefing ?
- Oui, bien sûr, assura Janet.
- Très bien ! SG-1 et Mademoiselle en salle de briefing. Docteur accompagnez nous également.
- A vos ordres mon général, dirent en même temps les trois officiers de l’Air Force (si, si même Jack je vous jure !)

 

Salle de briefing, quelques minutes plus tard, le volet de la vitre qui donne sur la porte est baissé.

- Alors Jarod, pouvez-vous nous donnez quelques explications s’il vous plait.
- Bien, commença Jarod, mais je crois que je ferais mieux de tout vous dire depuis le début. Tout d’abord, je préfère vous dire que je ne suis pas astrophysicien, je n’ai jamais fait d’études d’astrophysiques de toute ma vie.
- Quoi ? s’étonna Sam. Mais comment avez-vous fait pour comprendre tout ce que je disais ?
- En fait j’ai lu quelques livres sur le sujet dont le vôtre.
(je sais plus si elle en a vraiment écrit un mais on va dire que oui)
- Et seulement en lisant des livres vous êtes arrivé à comprendre Sam, demanda Daniel.
- C’est exact. Je vais vous expliquer : il existe des êtres doués d’une intelligence supra normale, des génies qui possèdent en autres la faculté d’assumer n’importe quelle identité.
- Et vous êtes une de ces personnes, tenta Jack.
- Oui.
- Je vais continuer si tu le veux bien, Jarod, dit Parker. Après qu’il ait approuvé elle se lança : en 1963, les chercheurs d’une entreprise appelée « le Centre » ont mis en isolement un de ces êtres, un jeune garçon nommé Jarod, et exploitèrent son génie pour des recherches secrètes. Comme vous l’aurez deviné c’était bien lui ce petit garçon.
(je peux vous le faire en anglais aussi si vous voulez, allez : "In 1963 a corporation known as the Centre isolated a young pretender named Jarod...", pis en alld : "In 1963, eine Korporation, die...", bon là je brode, je connais pô le générique alld ;o) )
- Je suis ce qu’ils appellent un Caméléon, continua Jarod. Je suis capable de faire n’importe quel métier.
-Qu’est-ce qui vous a poussé à venir ici ? questionna Hammond.
- Depuis que je me suis échappé du Centre, il y a maintenant 5 ans, Melle Parker, ici présente fait tout pour me capturer à nouveau et me ramener à la « maison ».

Les personnes présentes autour de la table émirent des cris de protestations et se tournèrent vers elle.

- Non, attendez. Elle aussi est une victime du Centre. Son père en était le directeur, et sa mère a été tuée par un autre dirigeant du Centre lorsqu’elle avait 10 ans. Si elle ne fait pas ce qu’ils veulent, ils sont près à la tuer. Et ils ont bien failli réussir cette fois, constata amèrement Jarod.
- Ce n’est pas de ta faute, dit Parker.
- Si. Tout a commencé sur cette île, lorsque nous cherchions les rouleaux. C’est à partir de ce moment là qu’ils n’ont plus eu confiance en toi.
- Ils n’ont jamais vraiment eu confiance en moi si tu te souviens bien. Ils se sont plutôt servi de moi pouvoir arriver à leurs fins, pour avoir ces prophéties. Et elles gisent maintenant au fond de l’océan avec mon…, avec M. Parker. Nous ne saurons jamais ce que nous réservait notre avenir, ni pourquoi tu es si important pour le Centre.

Des larmes commençaient à couler de ses yeux. Jarod les essuya et se remémora ce que lui avait dit Alex de l’autre côté de cette grille.

" L’ambassadeur de Suède n’a aucune valeur a tes yeux Jarod, alors que Melle Parker… En fait, tu n’as aucune idée de l’importance que cette femme a dans ta vie. "

Il n’avait réalisé les paroles d’Alex que lorsqu’ils étaient coincés, Parker et lui, sur cette île.

- Eh, ne pleure pas, supplia Jarod.
- Comment veux-tu que je ne pleure pas ? cria-t-elle alors qu’elle se levait. Les autres étaient tous stupéfaits. L’homme que je pensais être mon père est en réalité mon oncle et c’est cet emphysémateux de Raines qui a tué ma mère, qui serait en fait mon père. Comment veux-tu que je réagisse ? J’ai tout perdu, le Centre m’a tout pris !! Ma mère est morte, ma sœur adoptive est morte, mon fiancé est mort, l’homme que je croyais être mon père est mort et on ne sait même pas où est notre demi-frère !!!!!
- C’est pire que les Feux de l’Amour leur histoire, chuchota Jack assez bas pour que seule Sam entende. Celle-ci lui rendit d’ailleurs son plus beau sourire.
(bon, c qd qu'il lui saute dessus ? Elle lui décoche des "spécial Jack" toutes les 3 secondes, l'est aveugle ou quoi ???)
- Calme-toi Parker, fit Jarod en la prenant dans ses bras.
- Ils m’ont tout pris, même toi ; M. Parker a fait exprès de m’envoyer en pensionnat pour nous éloigner l’un de l’autre, ils nous ont obligé à nous haïr, ils m’ont obligé à te haïr.
- Je suis sûr qu’au fond de toi tu savais la vérité. Je suis sûr que tu savais que les paroles de ton père étaient des mensonges. Tu as simplement voulu y croire parce qu’à ce moment-là il était la seule famille qu’il te restait.
- Tu as peut-être raison, je ne sais pas, je ne sais plus.

Jarod se retira un peu de ses bras pour pouvoir la regarder dans les yeux et lui dit :

- Tu te souviens sur Carthis, quand on était chez Ocee, devant la cheminée. Après qu’elle ait acquiescé, il continua. Tu te souviens de ce que tu m’as dit ?

Parker laissa alors ressortir ses souvenirs de l’île : Pourquoi faut-il que la seule personne dont on m’a enseigné à me méfier, que je devais haïr et capturer soit toujours auprès de moi chaque fois que je traverse une épreuve difficile dans ma vie ?

Oh oui elle se souvenait de ce moment et aussi de ce qui se serait passer si la vieille femme n’était pas arrivée à ce moment-là pour leur apporter son thé. Parfois, elle se surprenait à regretter le fait qu’Ocee soit intervenu mais à chaque fois elle chassait cette pensée de son esprit. Aujourd’hui c’était différent, elle était là dans les bras de Jarod qui la consolait. Le Centre avait tenté de se débarrasser d’elle, elle ne leur devait plus rien. Elle pouvait enfin se laisser aller à ses sentiments plus rien d’autre ne comptait que ce qu’elle ressentait en ce moment. Et à cet instant, elle retrouvait les sentiments qu’elle avait enfouis au fond d’elle, elle retrouvait les sentiments d’une petite fille qu’elle avait cru disparue.. En la regardant dans les yeux, Jarod y aperçu une lueur qu’il n’avait pas vu depuis bien longtemps déjà.

- Ca y est tu es revenue ! ne put s’empêcher de dire Jarod alors qu’un grand sourire illuminait son visage mais également celui de Parker.
- Euh, on peut savoir de quoi vous parlez Jarod, lança Jack pour leur montrer qu’ils étaient encore tous là.
- Je crois qu’on vous a un peu oubliés là ! s’excusa Jarod.
(décidément quand Parker est dans le coin il a tendance a oublié le reste du monde !) (moi, c qd il est à l'écran ! LOL)
- Ce n'est rien, assura Sam, mais si vous nous expliquiez plutôt qui est revenue.
- Une petite fille que Jarod et moi avons connu quand nous étions enfants, répondit Parker. Et je dois avouer que je l'avais enfouie elle et tous ses sentiments au fond de ma mémoire.
- Et cette petite fille c'est vous, constata Daniel.
(il est fort quand même Danny !!) (oh là ouiiii !)
- Exact.
- Il y a un truc que j'ai pas compris, dit Jack.
(seulement un tu t'améliores !) C'est quoi cette histoire de demi-frère ?

Jarod et Parker se regardèrent et d'u commun accord, Parker commença :

- Quand j'avais 10 ans, ma mère est morte… enfin c'est ce que je croyais jusqu'à l'année dernière. On a tous cru pendant de longue années qu'elle s'était suicidé dans un des ascenseurs du Centre mais c'était une erreur. Elle venait d'apprendre la vérité sur un nouveau projet du Centre: le projet Mirage. Le Centre l'avait inséminé artificiellement et à son insu avec le sperme du père de Jarod. M. Parker voulait créer un "super-caméléon". Mais il vaut mieux qu'on vous explique deux ou trois trucs avant. Jarod… dit-elle en se tournant vers lui.
- Je continue. En fait pour comprendre, il faut revenir au tout début, au premier projet qui nous concerne, le projet Prodige. Il est constitué des "dossiers rouges" comme ils les appellent au Centre, ce sont des dossiers d'enfants qui ont des prédispositions génétiques pour devenir des caméléons. Melle Parker et moi faisons partis de ces dossiers.
- Vous êtes vous aussi un caméléon, demanda Janet à l'intention de Parker.
- Non, car je n'ai pas reçu "l'entraînement" adéquat dès mon plus jeune âge comme Jarod. Ceci est sûrement dû au fait que je sois la fille du maître du Centre. Néanmoins, j'ai moi aussi un don, le même que ma mère. Quand M. Parker a eu connaissance du don de ma mère, il a voulu créer Ethan, notre petit frère.
- Mais quel est ce don? demanda Sam de plus en plus intéressée par ce que tous les deux racontaient.
- J'entends des voix. Elles me guident, elles m'aident à faire des choix, elle me préviennent d'un danger. Il y a une voix plus forte que les autres, c'est celle de ma mère. Je n'ai découvert ce don que depuis peu, lorsque nous avons découvert l'existence d'Ethan pour être précise, j'ai appris à écouter ces voix comme ma mère le faisait avant moi. Mais revenons plutôt à Ethan dit-elle voulant changer de sujet. Quand ma mère a découvert qu'elle était enceinte et ce que M. Parker avait fait, elle a décidé de mettre en scène sa mort avec l'aide de Raines car elle ne voulait pas que cet enfant devienne un cobaye. Mais ce fumier l'a dupée, juste après la naissance d'Ethan, il l'a exécutée de sang froid. Il a placé Ethan dans une famille mais il a fait en sorte qu'il n'ait confiance qu'en lui. Nous l'avons retrouvé mais il est reparti sans rien dire, en laissant un mot inachevé…
- Je suis certain qu'il va bien, ne t'inquiète pas, tenta de la rassurer Jarod. Ce sont peut-être ses voix qui lui ont dit de partir et il n'a pas pu finir d'écrire ce mot.
- J'espère que tu as raison Jarod.

Ils continuèrent à discuter pendant un moment des capacités de Jarod, puis le général intervint.

- Après ce que vous nous avez révélé, il vaut mieux pour votre sécurité à tous les deux que vous restiez à la base. Personne ne peut y entrer sans une autorisation en bonne et due forme. Major Carter, Docteur Frasier, je vous charge de trouver une tenue plus appropriée au complexe pour Melle Parker. Vous pouvez disposer.
- A vos ordres, mon général, dirent les militaires..
- Vous venez ? Dit Sam à l'intention de Parker. Puis aux hommes : on se rejoint dans une heure au mess.
- D'accord, dirent-ils en même temps.

Elles sortirent.

- Vous êtes pathétiques messieurs, dit Hammond qui était toujours dans la pièce.
- Quoi ? demanda Daniel.
- Un conseil pour tous les trois, allez leur parler. Et colonel, se cacher derrière le règlement n'est pas une solution.

Et il alla dans son bureau.

- Il a bien dit ce que j'ai entendu, demanda Jack.
- Je crois…, dit Daniel.
- Il a raison, finit Jarod. On ne peut pas rester toute notre vie comme ça. Il faut faire quelque chose.
- Je ne comprends pas de quoi il parle, mentit Jack.
- De vous et Sam, de Jarod et Parker et de moi et Janet.
- Mais il n'y a rien entre Carter et moi !
- Mais bien sûr ! Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu, dirent les deux autres hommes.
(ouiiiiiiiiiii !! Ma citation préférée - je peux le sortir 10 fois ds une journée qd je suis en forme ! - celle de la marmotte. Quoi ? Vicky ? J'entends ta réclamation d'ici ? Que ... ? Je me la ferme ? Oui, d'accord !)
- Bon peut-être mais de toute façon elle ne m'aime pas.
- Et le test Zatar'c ? demanda Daniel. Elle ne vous a rien dit peut-être ?
- Occupez-vous de vos affaires tous les deux et laissez les miennes tranquilles. Parce que je vous signale que vous n'êtes pas mieux que moi sur coup-là. Et il sortit à son tour de la pièce.

Les deux autres hommes se regardèrent et se dirent qu'il avait raison.

 

Au Centre.

Angelo sentait que ses amis avait besoin de lui. Il fit une recherche sécurisée pour savoir où ils se trouvaient. Quelques minutes plus tard, il appris que Jarod était dans une base militaire près de Colorado Springs.

- La fille et Jarod ensemble, fille a besoin de l'aide de Jarod.

Il pris soin d'effacer totalement sa recherche pour que personne ne les découvre. Il rassembla quelques affaires, surtout des documents qu'il avait trouvés quelques heures plus et quitta le Centre par les conduits d'aération. Personne ne découvrirait sa fuite avant plusieurs heures, il avait le temps d'aller loin.

Arrivé aux abords d'une route, il vit une voiture arriver. Il sentait qu'il pouvait faire confiance à la personne de la voiture. Il fit signe et la voiture s'arrêta. Il monta et le conducteur et ils se reconnurent immédiatement. C'était Ethan. Celui-ci prit la parole:

- Angelo, tu es parti du Centre ? Sais-tu où est ma sœur, je la cherche.
- Melle Parker partie, Melle Parker avec Jarod en sécurité.
- Tu peux me dire où ils sont pour qu'on puisse les rejoindre ?
- Cheyenne Mountain, Colorado Springs.
- Alors on y va !

Ethan redémarra la voiture et se dirigea vers l'autoroute le plus vite possible. Il savait qu'il état près du Centre mais les voix lui avait dit que sa sœur était en danger. Il était passé devant chez elle mais voyant des nettoyeurs il s'était éloigné et avait continué sa route jusqu'ici sans trop savoir pourquoi. Maintenant il comprenait, il devait retrouver Angelo qui le conduirait à sa sœur mais aussi à son frère. Il savait qu'ils en avaient pour plusieurs heures de routes mais ils voulaient les retrouver au plus vite. Il se tourna pour regarder Angelo et s'aperçut que lui aussi l'observait. Ils se sourirent, ils savaient tous les deux qu'ils pouvaient avoir confiance l'un en l'autre.

 

Base de Cheyenne Mountain, vestiaires de femmes.

Melle Parker était entrain de se changer. Elle sentit alors en voyant les regards de Sam et Janet qu'elles voulaient parler et pas des informations révélées juste avant.

- Alors, commença Sam, qu'est-ce qui se passe entre Jarod et vous ?
- Que voulez-vous dire ? demanda Parker.
- Ne nous prenez pas pour des idiotes ! dit Janet. On a bien vu que vous et Jarod n'étiez pas de simples amis.
- Comme vous et Daniel Jackson, puis se tournant vers Sam, ou comme vous et votre colonel.

Les deux femmes rougirent. Cette Melle Parker ne les connaissait pas depuis longtemps et pourtant elle avait déjà vu ce qu'elles se cachaient à elles-mêmes.

- Touché, admit Sam. Confidences ?
- Confidences, acquiesça Parker.

Ca l'amusait un peu car jamais elle n'avait pu avoir une telle conversation avec des amies. Et puis elle avait vraiment envie de connaître mieux ces deux femmes surtout si elle devait passer quelques temps coincée dans cette base avec elles.

- Qui commence ? demanda Janet.
- Tu aurais mieux fait de te taire, ma chère, se moqua Sam.
- OK ! Alors posez les questions.
- Très bien ! Qu'est-ce que tu ressens pour Daniel ?
- C'est un peu confus, mais il est plus qu'un ami pour moi.
- Vous l'aimez ? demanda Parker.
- Je crois mais je ne sais pas si c'est réciproque et j'ai peur que Cassie soit blessée si ça ne marche pas.
- Qui est Cassie ?
- Ma fille adoptive. Elle est orpheline et j'ai décidé de l'adopter et depuis ce jour elle a trois papas et deux mamans.
- Elle a de la chance ! l'envia Parker. Mais pourquoi pensez-vous qu'elle puisse être blessée ?
- Si ça ne marche pas avec Daniel, j'ai peur que Cassie soit déçue.
- Je suis sûre que notre Cassie comprendrais, mais de toute façon, je ne vois pas pourquoi ça ne marcherais pas avec Danny !
- Oui, tu as raison Sam. Mais parlons plutôt de toi et Jack.
- Il n'y rien entre moi et le colonel, sauf des règlements.
- Je ne vous connais peut-être pas très bien mais je vois bien qu'il se passe quelque chose.
- Et puis Sam, continua Janet, ne soit pas stupide, toi comme jack êtes indispensables au programme, je ne crois pas qu'ils prendraient le risque de vous perdre tous les deux en vous envoyant en cour martiale. Alors maintenant avoue !
- Bon d'accord, j'aime Jack
(elle l'a dit, elle l'a dit, elle l'a dit), si je le perdais…, je ne supporterais pas de le perdre. Mais je ne sais pas si c'est réciproque, je l'ai tellement envoyé balader qu'il ne doit même plus vouloir de moi.
- Je suis persuadée du contraire, répliqua Janet.
- Bon maintenant, à vous Melle Parker. Avec Jarod… ?
- C'est compliqué. Nous avons grandi ensemble au Centre. Comme vous le savez, l'homme que je croyais être mon père en était le directeur et je passais donc la plupart de mes journées là-bas. C'était mon seul ami avec un autre petit garçon, Angelo. On était tout le temps ensemble et M. Parker ne l'acceptait pas. Après la mort de ma mère, Jarod était le seul qui arrivait à me faire sourire. Un jour, M. Parker a du comprendre que si nous restions amis, il n'aurait plus aucun contrôle sur moi ou sur Jarod. Alors, il m'a envoyé étudier à l'étranger. J'ai beaucoup souffert de cette séparation. Quand je suis revenue après avoir fini mes études, il m'a dit que Jarod n'avait jamais demandé de mes nouvelles, qu'il m'avait oublié. Et je l'ai cru, je n'avais reçu aucune lettre de Jarod durant toutes ces années, je l'ai détesté, il était le seul en qui j'avais confiance et j'ai eu l'impression d'être abandonnée. Lorsque M. Parker est mort, j'ai été rangé sa maison et j'ai trouvé des dizaines de lettres de Jarod qui m'étaient adressées, il m'avait mentit.
- Et il ne s'est jamais rien passé avec Jarod ? demanda Sam
- On a échangé notre tout premier baiser lorsque nous étions enfants mais rien depuis.
- Vous l'aimez, je me trompe ? dit Janet.
- Oui, mais j'ai perdu toutes les personnes à qui je tenais et s'il lui arrivait malheur… elle essuya une larme.
- Vous vous ressemblez toutes les deux, dit Janet en s'adressant à Parker et Sam. Voyant qu'elles ne comprenaient pas elle continua : vous avez toutes les deux perdues vos mères lorsque vous étiez jeunes et vous aimez un homme que vous vous interdisez d'aimer.
- Vous avez raison, admit Sam.
- Il est encore tant de tout changer vous ne croyez pas, demanda Parker. Sur le tarmac de l'aéroport, quand on revenait de Carthis, Jarod m'a dit cette phrase : "ce qui est de merveilleux avec la vie Melle Parker c'est qu'on peut toujours changer l'histoire et alors la fin nous appartient." Je trouve qu'il avait raison, non ?
- Oui, répondirent en chœur Sam et Janet.
- Bon si on rejoignait nos "hommes" au mess, dit Janet. Ils doivent s'impatienter.
-Allons-y !! déclara Sam.

 

Dans la voiture d'Ethan.

Ethan était heureux, il allait enfin revoir son frère et sa sœur. Il savait qu'il allait devoir s'expliquer sur le fait d'être parti sans avoir dit où il allait mais ce n'était rien comparé à la joie qu'il ressentait. Il a remarqué qu'Angelo serrait contre lui ce qui semble être un dossier mais il se refuse à poser des questions sentant qu'il le saura bien assez tôt. Dans quelques heures maintenant, il allait pouvoir serrer dans ses bras une partie de sa famille. Ils n'avait qu'une seule pause pour le moment, juste pour manger un peu. Angelo avait l'air d'apprécier la nourriture de l'"extérieur", c'est sûr qu'elle devait être différente de celle du Centre, songea-t-il.

 

Base du SGC, le mess.

Nos trois filles avaient rejoint leurs hommes et ils commencèrent à manger tous ensemble, discutant d'autres choses que de missions (Parker n'était pas au courant) ou du Centre (ne voyant pas l'intérêt de ressasser de mauvais souvenirs).

- Non sérieux, dit Daniel, c'est ce que je pense.
- Voyons Daniel, s'exclama Jack, vous ne pouvez pas penser que les Lakers sont plus fort que les Bulls (ils parlaient donc de basket).
- Jack a raison, soutint Jarod.
- Et je peux savoir depuis quand tu t'y connais en Basket-ball p'tit génie ?
- J'ai vu quelques matchs si tu veux savoir.

Et la conversation continua jusqu'à ce qu'ils aient fini de manger.



Labo de Sam, un peu plus tard.

Depuis qu'elle a eu cette discussion avec Janet et Parker, Sam se posait des questions: devait-elle avouer à Jack ce qu'elle ressentait pour lui ?
(oh oui !) Et s'il ne ressentait pas la même chose ? De plus, bien qu'elle ne la connaisse pas beaucoup, elle appréciait Parker, elle savait que comme elle, elle avait traversé beaucoup d'épreuves dans sa vie. Elle interrompit là ses pensées car on venait de frapper à la porte.

- Entrez !
- Salut Carter ! C'était Jack.
- Mon colonel, depuis quand vous frappez à la porte ?
- Oh c'était juste comme ça ! Ne vous y habituez pas.

C'était gagné, il avait réussi à la faire sourire.

- Je peux peut-être faire quelque chose pour vous ?
- Euh oui, j'aurais aimé qu'on parle.
- Et de quoi ?
- De… nous.
- Mon colonel…
- Je sais, on avait dit que rien ne devait sortir de cette pièce mais… Sam ne le laissa pas continuer.
- Je voulais aussi en parler avec vous.
- Vraiment ?
- Vraiment.
- Très bien. Alors si vous le voulez bien, j'aimerais commencer. Après qu'elle ait fait un signe de la tête, il débuta. J'aimerais m'excuser d'abord pour Edora.
- Vous m'avez fait mal colonel
- Je sais, et je m'en veux car je m'étais promis de ne jamais vous faire de mal. Je n'ai jamais aimé Laira…
- Mon colonel, je ne pense pas…
- Non laissez-moi finir. Je n'ai jamais aimé Laira parce que mon cœur était déjà pris. Je n'aurais jamais du perdre confiance en vous, vous avez toujours réussi là où les autres ont échoué. J'aurais du savoir que vous n'abandonneriez pas.

Sam commençait à avoir les larmes aux yeux.

- J'aimerais savoir une chose mon colonel. Quand on était redevenus primitifs, quand j'ai failli vous…
- Violer.
- C'est ça. Qu'avez-vous voulu dire par "pas comme ça" ?
- Je ne voulais pas coucher avec vous si vous étiez dans cet état. Si on devait faire l'amour, je ne voulais pas que ce soit seulement à cause de ce virus.
- Oh ! Je crois que je comprends. Tout à l'heure, vous avez dit que votre cœur était déjà pris.

Il se rapprocha.

- Oui, par la même personne depuis cinq ans. Je crois qu'il faut que je vous dise autre chose. Pendant les boucles temporelles, j'ai fait…, je vous ai embrassé.
- Vraiment ? Il opina. Elle se rapprocha encore un peu de lui et se mit sur la pointe des pieds pour être à sa hauteur. J'aurais aimé m'en souvenir, mais on peut peut-être y remédier.

Elle déposa délicatement ses lèvres sur les siennes et il la prit dans ses bras. Leur baiser était sans fin. A cours de souffle, ils se séparèrent et restèrent les yeux dans les yeux. Mais la réalité vint frapper Sam.

- Mais que va dire le général ? On ne peut pas.
- Je crois que le général ne sera pas un problème. Comme elle le questionnait du regard, il ajouta. Il m'a dit clairement que je ne devais plus me cacher derrière le règlement.
- Oh dans ce cas ! Et elle l'embrassa de nouveau.

 

Pendant ce temps-là, bureau de Daniel.

- Salut ! Je peux entrer ?
- Ah Janet ! Mais bien sûr que vous pouvez. Justement je voulais vous voir pour vous demander quelque chose.
- J'espère que ce n'est pas pour ranger votre bureau parce que ne comptez pas sur moi !
- Non. En fait je veux plutôt vous dire quelque chose.
- Ca tombe bien parce que moi aussi.
- Vous voulez commencer ?
- En fait, je crois que les gestes sont plus parlant que les mots alors…

Tout en disant ça, elle s'était rapproché de lui.. Elle l'embrassa alors.

- Ouah ! dit Daniel. Je crois que ça résume aussi ce que je voulais dire.
- Tant mieux alors.
- Mais et Cassy ?
- Elle t'aime comme un père et de toute façon elle n'a pas son mot à dire parce que je t'aime.
- Je t'aime aussi Janet. Et il l'embrassa à nouveau.

Mais laissons là nos deux amoureux pour voir comment ça se passe du côté de Jarod et Parker.



Dans les quartiers de Jarod.

- C'est moi !
- Entre Parker, justement je voulais te voir.
- Ne dis rien Jarod. J'aimerais parler moi s'il te plaît. Tu te souviens de ce que tu m'as dit dans la voiture ?
- Oui.
- De tout ?
- De tout.
- Je voulais juste te dire que pour vraiment la première fois dans ma vie, j'ai décidé de faire quelque chose pour moi, sans penser au Centre. Et de toute façon, je ne leur sert plus à rien, ils me l'ont bien fait comprendre.
- Et quelle est cette décision ? demanda Jarod bien qu'il se doutait un peu de sa réponse.
- J'ai décidé de prendre le tournant, parce que quelqu'un m'y attends et que je l'ai trop fait attendre. Ce quelqu'un c'est toi. Depuis notre retour de l'île, je m'efforce à ne plus penser à ce qui s'est passer ou à ce qui aurait pu se passer. Mais je ne peux pas. J'ai décidé de changer mon histoire pour en faire Notre histoire. Enfin, si tu le veux bien.
- Et je peux savoir ce qui te fait penser que je ne le voudrais pas. Parker fit la moue. Ah ! Tu vois. Parker, je peux te demander quelque chose ?
- Quoi ? dit-elle d'un ton doux.
- Je peux t'embrasser ? Elle sourit et lui répliqua :
- Depuis quand il te faut la permission. Et ils s'embrassèrent eux aussi.
(décidément c'est la saison des amours au SGC ou quoi ?)

Mais comme toute bonne chose a une fin, nos trois couples furent interrompus par le haut-parleur:

- SG-1 et le docteur Frasier sont demandés en salle de Briefing.
- Tu veux venir ? demanda Jarod à Parker.
- Il ne m'ont pas appelé.
- C'est pas grave.

Et ils se dirigèrent vers la salle de briefing

 

Salle de briefing.

- Bien, tout le monde est là. Même vous Melle Parker.
- Je peux partir si vous voulez.
- Non, ce n'est rien de grave. Une voiture sans autorisation veut pénétrer à l'intérieur de la base et j'aimerais que vous montiez tous avec moi pour voir ce que c'est. Même vous docteur, il semblerait qu'une des deux personnes se comporte bizarrement.
- Bien, mon général.
- Alors allons-y.

 

Surface.

Ils arrivèrent tous à la surface (Parker était là elle aussi) et rejoignirent les soldats qui parlaient avec les deux personnes. Ce fut un choc pour Parker et Jarod lorsqu'ils les reconnurent.

- Oh mon dieu, cria Parker. ETHAN ! ANGELO !
- Melle Parker, Jarod dit Ethan, lui aussi sous le coup de l'émotion.

Jarod et Parker étreignirent leur frères puis Angelo tout aussi heureux qu'eux de revoir ses deux amis.

- Excusez-moi, dit Hammond. Il semblerait que tous les deux vous connaissez ces personnes.
- En effet, dit Jarod. Voici notre demi-frère Ethan et notre ami Angelo.
- Et si on entrait tous pour pouvoir parler plus calmement ? proposa Jack.
- Pour une fois colonel vous avez une bonne idée, constata Hammond.
- Merci mon général, mais… Attendez une minute ! Comment ça pour une fois ?
- Voyons Jack, commença Daniel, avouez que c'est rare que vous ayez de bonnes idées !
- Oh vous ! Si vous n'arrêtez pas tout de suite, je sens que vous allez vous casser quelque chose lors de la prochaine mission.
- Et s'il se blesse colonel, termina Janet, je crois que je vous louperez pour votre prochaine piqûre !

Et tous partirent à rire de bon cœur sauf Jack bien sûr. Ils entrèrent donc tous dans la base.

 

Salle de briefing.

Ils étaient tous installés autour de la table, attendant de savoir ce que Angelo et Ethan venaient faire là et comment ils les avaient retrouvés.

- Alors si vous nous disiez tout ! dit Parker.
- Je te cherchait, ma sœur. Les voix disaient que tu étais en danger et quand je suis passé devant chez toi il y avait plein de nettoyeurs. Ne vous inquiétez pas, il ne m'ont pas vu. Alors je me suis laissé guidé et elle m'ont conduit sur une route près du Centre. C'est là que j'ai retrouvé Angelo et comme ils savaient où vous étiez et qu'ils voulaient vous voir lui aussi on est venu.
- Heureusement qu'il ne vous ait rien arrivé, dit Jarod, soulagé. Angelo, pourquoi voulais-tu nous voir ?
- Jarod lire dossier, Jarod comprendre.
- Euh, dit Jack, il parle toujours comme ça ?
- Oui, répondit Parker, c'est à cause du Centre. Jack fit signe qu'il avait compris.
- Tu me montres ce dossier Angelo. Angelo lui tendit le dossier et Jarod commença à le lire. Il pâlit et jeta le dossier sur la table et se leva en criant :
- C'est pas vrai !!!
- Quoi ? demanda Parker en se levant également. Que se passe-t-il Jarod ? Elle était inquiète car pour énerver le Caméléon il fallait vraiment que ce soit important.
- Ils ont recommencé ce qu'ils ont fait à ta mère et à mon père !
- De quoi parles-tu ? Puis réalisant soudain. Ils ont remit le projet mirage à l'ordre du jour! Jarod acquiesça. Alors tu veux dire qu'on a un autre petit frère ou petite sœur.
- Non. Cette fois, il voulait créer le Caméléon suprême, celui qui aurait toutes mes compétences mais aussi les voix.
- Attends, je ne comprends. Qu'est-ce que tu essaies de me dire ?
- Que cet enfant c'est le nôtre Parker, ils ont créé notre enfant.
(YOUPPPIIIEEE !!!! Le Gazéléon, heu !!!)

Toutes les personnes présentes dans la salle furent consternées. Des larmes s'échappaient maintenant des yeux de Parker.

- Ce n'est pas tout, continua Jarod. On…, tu connais déjà notre fils. C'est l'enfant que Brigitte a eu. Elle n'était qu'une mère porteuse.
- Alors, nous avons un fils! dit Parker et elle se jeta dans les bras de Jarod. Ils pleuraient maintenant tous les deux. Quand ils se calmèrent, Parker demanda à Jarod :
- Où est-il ? Je sais qu'il n'est plus au Centre, alors où l'ont-ils emmené ?
- A Donoterase.
- Alors il faut aller le chercher ! Il ne peut pas rester là-bas !
- Oui, on va aller le chercher, je te le promets.
- Mon général… commença Jack.
- C'est d'accord colonel. Jarod, Melle Parker, SG-1 vous accompagnera.
- C'est très gentil mais vous n'êtes pas obligés, répondit Jarod.
- Vous nous avez aidés, continua Sam, c'est normal qu'on fasse ça pour vous.
- D'accord, merci à tous.
- Docteur, vous les accompagnerez également, on ne sait jamais.
- A vos ordres, répondit Janet.
- Mon général, dit encore Jack, avant de partir le major est moi souhaiterions vous parler de quelque chose…
- Ce que vous faites avec votre major ne me regarde en rien colonel, et puis de toute façon le loi de non-fraternisation est abolie pour tout le SGC.

Ayant entendu cela, Jack se pencha et embrassa Sam. Ce fut le coup d'envoi puisque Janet et Daniel et Parker et Jarod firent de même sous les regards fiers de Hammond, Ethan et Angelo.

Ils sortirent ensuite de la salle de briefing et après avoir préparé leurs affaires se dirigèrent vers l'aéroport où un avion les attendaient pour aller jusqu'à Blue Cove. Ils passèrent le voyage à élaborer une stratégie. Jarod et Parker entreraient en premier suivi de Sam et Jack. Les autres resteraient dehors pour couvrir leurs arrières. Chacun avait une arme sauf Angelo. Sam, Jack, Daniel et Janet avaient des zat tandis que Parker, Jarod et Ethan des revolvers.

Sitôt arrivés à la ferme de Donoterase, ils firent comme ils ont dit. Au détour d'un couloir, Parker et Jarod se firent surprendre par Lyle et deux nettoyeurs. Sam et Jack, restés en retrait ne furent pas vus.

- Alors petite sœur on sympathise avec l'ennemi !
- Et toi face de rat, on fait du mal à mon fils !

C'est ce moment-là que choisirent Sam et Jack pour sortir de leur cachette et les zatter. Melle Parker et Jarod s'approchèrent d'eux et celle-ci tira une balle en plein cœur à son frère tandis que Jarod s'occupait des nettoyeurs.

- Voilà, dit-elle, tu ne nous feras plus de mal.
- Ils entendirent du bruit derrière eux et virent Sydney et Broots sortirent d'une pièce.
- Sydney, Broots, que faites-vous là ? demanda Parker..
- Melle Parker, vous êtes vivante et Jarod tu es là toi aussi, dit Sydney
- Je vous ai posés une question !
- Nous avons découvert ce nouveau projet et nous avons décidé de venir délivrer votre fils. On est entré pendant la relève de la garde. Nous savons où il est mais dépêchons-nous avant d'être découverts.

Ils se dirigèrent vers une pièce au fond et il trouvèrent le bébé. Parker alla vers lui et le prit dans ses bras.

- Ca va aller mon trésor, maman et papa sont là, on ne te quittera plus.
- Voyez-vous ça, la famille réunie au grand complet ! siffla Raines. Il était accompagné de nettoyeurs. Abattez-les mais ne faites aucun mal au petit et à … Il ne put finir sa phrase qu'il s'effondra zatter
(lollll zatter !! pour ceux qu'auraient pô copris, prononcez la phrase) suivi des nettoyeurs. Derrière eux on put découvrir Daniel, Janet et Ethan.
- Heureusement que je vous avais dit de rester dehors ! dit Jack.
- Heureusement que nous sommes venus ! répliqua Daniel.
- Mais pourquoi ? demanda Sam.
- Nous avons vu ces personnes rentrer, dit Janet, et on s'est dit que vous auriez peut-être besoin de nous.
- Jarod, je crois que c'est le moment d'appeler ton amie, décréta Parker.

Jarod prit alors son portable et appela l'agent de la NSA avec qui il avait travaillé, Andrea Zane et lui donna l'adresse de Donoterase et du Centre en disant qu'ils découvrirait le plus grand complot qui n'ait jamais existé.

Ils sortirent et retournèrent à Colorado Springs, laissant Angelo avec Sydney et Broots leur promettant de revenir vite.

Arrivés à la base, Janet fit les examens nécessaires au bébé et rassura les parents en leur disant qu'il allait très bien. Après avoir tout expliqué à Hammond, chacun retourna dans ses quartiers enfin ça faisait plutôt ça Danny et Janet chez Janet, Sam et Jack chez Sam et Parker, Jarod et le bébé chez Jarod. Assis sur le lit avec le bébé dans les bras, Jarod demanda à Parker :

-Alors comment on va l'appeler ?
-Pourquoi pas Kyle ?
- Tu es sûre ?
- Oui, ce nom lui va très bien !
-Alors va pour Kyle !

 

Tout rentra dans l'ordre. Le Centre était de l'histoire ancienne et Parker et Jarod retournèrent avec leur fils à Blue Cove. Ils restèrent bien sûr en contact avec leurs amis de Colorado Springs. Ils retrouvèrent peu de temps après la mère de Jarod et la famille fut au complet.

Jack demanda Sam en mariage quelque temps après tout comme Daniel, Janet.



FIN


Oui j'ai fini ! Envoyez-moi un mail pour me dire si ça vous a plu : vickysg1@wanadoo.fr

La fin cafouille peut-être un peu mais bon…

 

Fin

 

Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).

Sydnette la Psy Caméléonne.

 

© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.

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