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Section Le Caméléon (The Pretender)

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Jamais sans toi (partie unique)

Auteur : Dana ( dana.parker1@free.fr )

Où le situer : Il se situe après IOTH.

Notes : Une ch'tite production découverte sur The Centre Forum ! Une oeuvre déroutante par son sujet et sa situation !

Le soleil commençait à se coucher, laissant gagner peu à peu la lune, l’obscurité et le silence.
Après l’enterrement, elle était restée là, seule, au-dessus de la tombe de celui qu’elle avait toujours aimé et qu’elle aimait encore malgré les deux mondes qui les séparaient.
Où était il ?
Elle voulait croire que tout n’était pas fini, que là-haut, il n’attendait plus qu’une seule chose, qu’elle le rejoigne.
Depuis combien de temps se trouvait elle ici ?
Elle ne savait plus, au début ses jambes l’avaient fait souffrir mais plus maintenant le stade de la douleur physique était dépassé, seul son cœur restait torturé, la souffrance se répendant dans tout son être, la submergeant d’un mal qui resterait ancré à jamais.
Appuyée contre sa canne, elle observait intensément les quelques mots écrits sur la pierre : « A toi qui nous a tellement donné d’amour », même les yeux fermés, ils restaient gravés dans son esprit.
En dépit de tout ce qu’il avait accompli, ce fut un petit enterrement, sans hommage, sans fanfare, sans couronne, il méritait tellement mieux. Telle était sa devise : aider les autres sans en tirer aucune gloire personnelle.
Bien sur leurs enfants étaient présents, accompagnés de leurs conjoints et de leurs propres enfants, tous plus effondrés les uns que les autres d’avoir perdu le grand père et le papa, le plus amusant, joueur, tendre et créatif qu’il soit donné d’avoir.
Debbie et Brian, le jeune clone de jarod, main dans la main était venu partager avec notre petite famille ce triste jour.
Broots, Sydney, Emily, Angelo, sa mère et ses beaux parents, lui manquaient tellement, il ne passait pas une journée sans qu’elle ne pense à eux, mais cela faisait déjà si longtemps qu’ils étaient partis, un par un, laissant à chaque fois dans les cœurs un peu plus de tristesse et de pensée pour l’inévitable destin qui les attendait tous un jours ou l’autre.
Elle sursauta, quelqu’un venait de lui taper sur l’épaule
- Mme, Je doit fermer le cimetièrre
- Heu..oui.. excusez moi
- Je suis vraiment désolé, voulez vous que j’appelle quelqu’un pour vous raccompagner ?
- Non, c’est gentil merci, mais j’ai ma voiture qui m’attend.
Elle sortit du cimetière et puis se courba pour entrer dans sa voiture.


Quand elle entra chez elle, un frisson parcourut son corps, cette grande villa jadis si pleine de vie et de rire paraissait aujourd’hui si triste et tellement silencieuse.
Elle posa les clefs sur la table basse et se dirigea vers leur chambre, tout devait être parfait.
Elle fouilla dans son tiroir et en sortit la plus belle tenue qu’elle possédait, enfin, celle que Jarod préférait.Elle enfila son pantalon en cuir noir et sa chemise rouge sang, qui malgré les années en plus lui allaient toujours a merveille. Elle se passa du rouge à lèvre et du fard à paupière. Malgré les nombreuses rides qui marquaient son visage elle restait magnifiquement belle.
Elle sortit de la pièce et emprunta le couloir s’arrêtant devant chaque chambre en se remémorant tous les meirveilleux moment passés dans chaque pièce, en se concentrant elle arrivait même à entendre des éclats de rire.
A présent dans le salon son regard se posa sur les cadres posés sur la commode, ils avaient toujours souhaité être entourés de photos, un de ses meilleurs souvenirs lui revint subitement à l’esprit, ce jour où Alicia était partie pour fonder sa propre famille, Jarod lui avait demandé de s’asseoir sur le canapé, il était allait chercher une couverture et les albums photos, et serrés l’un contre l’autre ils avaient regardé ces photos pendant toute la nuit. Ce fut une si belle vie mais pourtant si simple, Jarod avait le don pour amuser les enfants avec n’importe quoi.
Elle s’avança et les admira une dernière fois, la première, une photo de leur mariage , ce jour là , Jarod n’avait jamais était aussi séduisant avec ce costume blanc et elle se trouva si jeune dans cette belle robe de mariée., puis une de groupe Broots, Sydney, Angelo, Ethan, Emily, Debbie et Brian, prise ce même jour, puis une de sa mère, une de ses beaux-parents, puis venaient les photos de leurs deux enfants chéris Timmy et Alicia. Leur fille était son portrait craché, telle était la tradition cette ressemblance se transméttait de mère en fille.
Des photos de leurs mariages suivit de celles de leurs quatres petites enfants tous plus adorables les uns que les autres : Killian, David et Kay qui déjà, si petite, lui ressemblait tellement.

Elle se leva et prit un de ses plus beaux papier à lettre, elle s’assit au bureau et commença à écrire :

Mes amours,

Je doit vous laisser, faites moi plaisir ne pleurez pas, souvenez-vous juste des merveilleux moments passés tous ensemble.

Je vous aime.


Missy

Elle posa la lettre sur la table du salon et partit dans le cagibi, elle chercha pendant un moment, tout au fond cachée entre deux caisse elle le trouva, il était plié entre une couverture. Jarod aurait détésté de le voir dans ses mains.
- Pardonne moi mon amour mais c’est essentiel
Elle jeta un coup d’œil dans les environs, tout était parfait , elle réajusta sa chemise en soie puis se dirigea vers le canapé. Elle s’assit et tout en posant le 9 millimetre contre sa tampe, lui parla une fois de plus comme s’il pouvait l’entendre :
- A tout de suite mon amour

Suite bientôt !

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Sydnette la Psy Caméléonne.

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