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Section Le Caméléon (The Pretender)

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Jalousie (partie unique)

Auteur : @ndy56( missparker63@hotmail.com )

Où le situer : Il se situe n'importe où dans la série

Notes : Note de l'auteur : "Je pensais aux remarques que j’ai eu précédemment et voulais dire que si j’avais déjà choisi à deux reprises le prénom Rebecca dans mes fics ce n’était pas parce que je crois qu’elle s’appelle comme cela mais parce que j’aime beaucoup de prénom et je trouve qu’il lui irait bien, voilà !!

Je m’approche, sans me montrer. Je les observe, dissimulé par un épais buisson.
J’ai mal.
Pas à cause des épines qui me griffent, pas à cause de ma position pour le moins inconfortable ; à cause de ce que je vois. Ca me déchire le cœur et pourtant, je suis là, dans l’incapacité de détourner mon regard d’eux. Ce spectacle m’étouffe et pourtant, j’en suis une des causes.
Je suis jaloux.
Jaloux d’un homme qui est un de mes amis, droit et juste, qui sait comment se comporter avec chaque personnalité et s’en faire apprécier. Il est bon et généreux, cherchant l ‘amour de sa vie, comme il me l’a dit lui-même. Et c’est moi qui le lui ai trouvé.

Je les regarde.
Ils ont l’air si heureux ensemble…
Elle ne cesse de lui sourire, de répondre à chacun de ses baisers…
Il n’arrête pas de la toucher, de glisser ses lèvres sur sa peau…

C’est douloureux, la jalousie.
C’est douloureux et très dangereux.
Je me demande comment il a fait pour l’apprivoiser, elle, si sauvage, si fougueuse…
Mais là, elle est si douce, si calme, si joyeuse…
Pourquoi n’ai-je pas pu, moi aussi, l’approcher comme lui ? Alors que je suis censé être le maître en la matière ?

Malheureusement, je connais la réponse.
Parce que je l’aime.

Parce qu’elle me trouble et que je ne suis pas habitué à être déstabilisé, que je m’affole intérieurement et que je dis souvent l’opposé de ce qu’il faudrait.

Et c’est lui qui l’a gagnée.

Malgré mon envie de hurler de rage et de me précipiter sur elle pour l’embrasser, je me retiens et tente de m’apaiser en me disant qu’elle est mieux dans les bras d’un autre, heureuse, qu’avec moi et que, malgré le fait que je ferai tout pour la combler, il faudrait qu’elle fuit.
Elle n’a jamais eu le sentiment d’être véritablement une proie et elle ne voudra jamais l’être. Encore moins avec moi.
J’arrive même à croire qu’elle me déteste.
Je n’arrive pas vraiment à savoir, avec elle.

Elle l’aime, lui. Pas moi. Et pourquoi m’aimerait-elle ?

Ah, ils se lèvent du sofa.

Elle lui prend la main et l’entraîne…dans sa chambre.
Je sais ce qu’ils vont faire, enfin je crois. Je n’ai pas vraiment fait cette expérience.

Je m’étais juré de ne pas m’attarder et pourtant, comme l’imbécile que je suis, je vais voir à travers la fenêtre de la chambre.

Ils s’embrassent.
Il parcourt son corps de ses mains avant de s’arrêter sur ses reins. Il la fait soudain basculer sur le lit et se retrouve au-dessus d’elle.
Elle lui lance un regard de défi que je connais très bien pour en avoir souvent été la cible.
Elle prend tout en défi, y compris l’amour. Ca ne semble pas le déranger puisqu’il entreprend de déboutonner le fin chemisier de soie.
Elle le débarrasse de sa chemise en flanelle.
Il l’embrasse puis descend lentement et s’arrête de longues minutes sur sa poitrine avant de lui passer les mains dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge.
Elle se laisse faire.

C’en est trop, j’étouffe !
Il faut que je m’éloigne.

Discrètement, je pars.
La vision des deux amants me reste en mémoire.

Elle qui s’offrait à lui, si féline, si douce…

Je rentre chez moi, sans trop savoir comment et me jette sur mon lit, comme un gamin.

Je me promet de continuer à l’aider, même s’il faut que je souffre à chaque fois. Il est mon ami et elle, elle est… elle est, c’est tout. Je l’aiderai à percer les mystères qui l’entoure, elle et le Centre ?

Une dernière pensée pour elle, ma Parker, ma belle Parker, et, comme l’a dit un homme à la fois perdu dans cet univers malsain et à la fois manipulateur de ce même univers, je m’entend murmurer :

« La vie doit continuer… »

Je m’effondre en pleurant.

Fin

Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).

Sydnette la Psy Caméléonne.

© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.

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