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Section Le Caméléon (The Pretender)
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Face à la mer (partie unique)
Auteur : Shouka ( shouka28@voila.fr )
Où le situer : Il se situe après IOTH
Genre : Action, Romance J & P
Personnages : Les persos évoqués (Jarod, Parker, Raines, Lyle, Sam, Catherine, Sydney, Broots, ...) sont les personnages habituels du Caméléon, cf disclaimers.
Disclaimers : Bien entendu ni l'auteur de la fic ni l'auteur de ces pages web ne touchent un sou pour cette fic et cette publication... Les personnages de tP ne nous appartiennent (malheureusement) pas, ils sont à Craig W. Van Sickle et Steven Long Mitchell, et les droits aux chaînes possédant la série (cad TNT logiquement, entre autres).
Résumé : Parker prend enfin des vacances... Mais l'île sur laquelle elle se trouve n'est pas déserte...
Notes : Note de l'auteur, mise en place de la fic : " Dédicaces : A ma coco que jadore, ma shirie Polly et a ma puce, a samparker egalement (dsl) Je vous adore tous !! Bisous Shouka "
Notes de Syd : Vala, les commentaires en vert comme d'hab'.
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Cela fait deux jours que je suis arrivée,
deux jours que le temps défile à une vitesse incroyablement
lente et que cette impression dennui ma gagnée ! Des
vacances, je suis incapable den profiter sachant avec quoi
elles ont été payées : du sang ! Quand je pense à la façon
dont le Centre a tout mis en uvre afin de protéger les
arrières de ma petite personne, cela me désole ! Tout ce que je
veux savoir cest : qui suis-je ? Qui est mon père ? Tout
ce que je veux cest la vérité ! Javoue que le
Centre a tout de même bien choisi lendroit. Effectivement
je suis dans les Iles Vierges. Lendroit est superbe, tout
est si beau, on se croirait dans un petit paradis. Il y a très
peu de monde car ce nest pas la saison mais il y a tout de
même quelques touristes qui logent dans leur yacht ainsi que les
habitants. A lheure actuelle je suis allongée sur ma
serviette en maillot de bain turquoise, face à la mer. Deux
enfants sont en train de construire un semblant de château, ils
ont lair si innocents, si purs, le contraire du Centre. Lun
deux se dirige vers moi, il me tend une main. Je le
regarde, il est si petit, il ne doit pas avoir plus de 5 ans avec
ses magnifiques yeux verts et son teint mat. Il me regarde
toujours mais ne prononce pas un seul mot, il me tend sa toute
petite main. Je lui tends la mienne, il lattrape, la serre
puis me tire le bras. Je me lève et décide de le suivre. Il me
mène devant sa construction, puis toujours sans prononcer un
seul mot, il me tend un petit seau en plastique. Que croit ce môme
? Je ne suis pas baby-sitter, de plus jai dépassé lâge
de faire des pâtés de sable. Je lâche le seau, le jeune garçon
me regarde de ses petits yeux verts, je ne sais pas ce qui se
passe en moi mais je ressens le besoin daider le petit,
pourtant je nen ai pas envie, de quoi ai-je lair
assise sur le sable en train de faire des châteaux de sable avec
des mômes de 4-5 ans. Je nai pas vu le temps passer, le château
est fini. Il est magnifique, si petit mais il parait si résistant.
Le petit me regarde et un sourire éclaire son petit visage.
P : Paolo !
MP : Pardon ?
P : Me llamo Paolo !
MP : Mlle Parker
P : Tou es américane !
Je souris à cette remarque, il parle bien notre langue et son
petit accent le rend irrésistible : oui je suis américaine !
Dun coup une ombre me cache le soleil.
J : Eh bien Parker, on se met à aider la veuve et lorphelin
?? Je ne pensais pas avoir autant dinfluence sur toi !
MP : Le jour où tu auras ne serait-ce quune onde dinfluence
sur moi, je
ce jour nest pas près de naître et
excuse-moi mais tu me caches le soleil !
J : Hum, tu devrais te mettre un peu plus de crème tu sais. Les
rayons du soleil sont beaucoup plus agressifs dans cette partie
du monde.
Quest ce quil fout, je
non mais il devient fou
ou quoi ? Mlle Parker ne pouvait en croire ses yeux. En effet
Jarod sétait baissé et avait mis de la crème dans ses
mains. Mlle Parker se leva dun bond et dit en lui jetant un
regard méprisant :
MP : Je savais que le génie était souvent proche de la folie
mais la cest pas proche que tu es mais en plein dedans !
J : Et ça ne te fait pas peur, dêtre avec un homme fou
sur une île avec pour seule protection un enfant de 5 ans ?
MP : Sachant que lhomme en question cest toi ? Laisse-moi
réfléchir : non !
J, ironique : Hum, je vois que ton niveau de réflexion sest
encore développé depuis notre dernière rencontre sur une île,
dirons-nous
dun autre genre !
Carthis ! Cest de cette île dont il parle ! Cette île qui
ne reflète que malheur et condamnation, que péché et crime,
qui ne reflète que ma famille et
que moi !
Et pourtant son reflet me paraît différent, cest sur
cette île que ma vie a failli changer, sur cette île que le
temps dune seconde je me suis sentie réellement vivante. Cest
étrange, les sentiments que jai envers cette île sont
opposés mais ont la même intensité !
Je sens le regard de Jarod sur moi, je le sais quand il me
regarde, cest comme si jétais sur une scène et que
tout le monde macclamait ! Ses yeux me disent des choses et
mon cur ne fait que confirmer mais ma raison sy
oppose. Je sais quil ne faut pas toujours écouter sa
raison mais je nai pas le droit à lerreur, ma vie en
dépend, celle de Sydney de Broots et de sa fille également !
MP : Je suis en vacances Jarod et par conséquent je suis pour le
moment
PACIFIQUE !
J : Toi, pacifique ? hum intéressant ! dit-il, amusé.
MP : Bien, puisque tu refuses de bouger, je vais moi-même men
aller, cette île est bien assez grande pour nous deux !
J : Lest-elle assez pour toi ?
MP : Je te retourne la question !
J : Jai tenu 30 ans dans une chambre grise de 50cm2,
endroit où mille et une atrocités se sont déroulées, mais ça
tu le sais déjà « mon ange ».
« Mon ange », ces mots résonnent encore dans ma tête, jentends
encore le son de sa voix, le parfum quil dégageait, je
sens toujours ce même regard à la fois tendre, triste et
haineux sur moi. Je le hais lui, mon père ? Mon oncle ? Comment
dois-je men souvenir ? Je ne sais pas, je ne veux pas
savoir et plus que je hais cette homme, je te hais toi : Jarod
car quand je te regarde cest lui que je revois ! Comment te
dire que ta présence me renvoie ces mensonges, toutes ces
horreurs que ma famille a commises ! Ma vie est pathétique, je
suis là sur une plage et mon pire ennemi me rappelle tous ces
souvenirs que je veux oublier ! Pathétique et ridicule mais après
tout, je suis en vacances et même si je ne compte pas en
profiter, je voudrais au moins lespace dune journée
oublier et abandonner toute cette souffrance pour un court
instant de repos.
MP : Je ne suis pas TON ange, Jarod ! Je ne suis lange de
personne !
J : Même pas de ta mère ?
Maman ! Là, cest officiel : il le fait exprès. Cest
une vocation chez lui de me faire souffrir, de me faire rappeler
ce à quoi je tenais et que jai perdu, mais le pire dans
tous ça cest quil ne doit même pas en avoir
conscience. Au contraire quand je regarde dans ses yeux, il ny
a pas la moindre trace de réjouissance ou de plaisir, juste de linnocence
comme dans ceux de Paolo et de la souffrance comme dans les miens.
J : Je suis désolé Parker.
MP : Désolé ? Tu es désolé, mais de quoi Jarod ? Que ma vie
soit un désastre, que mon père ou plutôt mon oncle mait
menti toute ma vie ? Que ma mère soit morte ? Que je ne sache
plus qui je suis ? Que même la vie arrive à me dégoûter ?
Alors dis-moi Jarod, de quoi es-tu désolé ?
J, ne sachant que répondre : De tout ça !
MP : Laisse-moi rire Jarod, tu nes pas désolé pour moi,
tu as pitié et tu sais quoi ? Je nen veux pas de ta pitié
! Garde-la pour tes opprimés, tes orphelins et tous les autres,
moi je nen nai pas besoin !
J, exaspéré et énervé : Ah oui, joubliais à qui javais
affaire, la grande Mlle Parker qui na besoin de rien ni de
personne ! Laisse-moi rire à mon tour pour te dire que demander
de laide à un ami, ce nest pas perdre ta fierté !
MP : Toi, mon ami ? Le jour où les cochons auront des ailes !
Jarod eut un grand éclat de rire et répliqua : "Dans cette
partie du monde on dit quand les poules auront des dents Parker !
MP : Cest pareil et continue comme ça ou je te fais
bouffer toute la glace à la pistache que je peux trouver sur
cette maudite île !
J : Nous ne sommes pas sur Carthis Parker, cette île nest
pas maudite !
MP : Elle lest par ta seule présence !
J : Si je suis maudit Parker alors tu les plus ou autant
que moi ! Je me répète peut-être mais à nous deux
MP : Quoi à nous deux ? Nous pourrions faire des étincelles ?
J : Plus que des étincelles ! Ne me dis pas que tu ne ressens
rien pour moi car ce qui sest passé sur Carthis nétait
pas un moment de faiblesse comme tu tentêtes à le croire,
tu avais envie de membrasser et moi aussi jen avais
envie et tu veux savoir quoi ? Jen ai toujours envie !
MP : Jarod, je
J : Je quoi ? Je suis apeurée comme une enfant parce que jai
en face de moi le seul homme qui sache lire en moi comme dans un
livre ouvert ?
MP : Je nai pas peur ! Je nai pas envie de tentraîner
dans quelque chose que je ne serais pas capable de contrôler et
dont
J : Alors tu avoues avoir des sentiments si profonds et si
puissants que tu narriverais pas à les contrôler ? Quel
aveu dangereux, mi amore !
« Mi amore », que veut-il que je réponde à ça ? Je navais
pas remarqué mais les vêtements quil porte sont différents
de ses jeans et tee-shirts noirs, il est magnifique avec son
short de couleur bleu et ses lunettes de soleil sur la tête. On
dirait une star ! Dailleurs autre détail que je navais
pas remarqué : Jarod a amené son fan club, quest-ce quelles
ont toutes ces nanas là- bas à le mater comme ça !
MP : Je suppose que tu vas aller rejoindre ton fan club ?
Jarod qui ne comprenait rien à rien répondit sur lair le
plus innocent et surpris du monde : Quoi ?
MP : Oui toutes ces filles là-bas et qui nont dyeux
que pour toi !
J : Jalouse mi amore, deuxième aveu dangereux !
MP : Jalouse de quoi ? De deux ou trois filles incapables de se
contenir face à monsieur perfection ? Non, pas vraiment Jarod !
J : Effectivement, toujours est-il quil faut que lon
parle Parker !
MP : Pour rabattre encore et encore les mêmes choses à propos
des mêmes sujets !
J : Non
pour quune fois dans ta vie tu fasses face à
tes désirs, à tes sentiments !
MP : Tu veux que je te dise quoi à la fin ? Que je taime ?
Que je meurs denvie de partir loin du Centre ? Cest
ça que tu veux savoir ? Eh bien maintenant tu le sais et quest-ce
que ça change à notre situation, tu peux me le dire ?
J : Tu las dit Angel, tu las dit mi amore ! Dit Jarod
dune voix lointaine !
Jamais je naurais pensé que ça me soulagerait autant !
Cette pression sur mes épaules, ce nud à lestomac,
je me sens comme libérée ! Que va-t-il se passer maintenant ?
Maman aide-moi je ten pris, guide-moi !
Comme en écho à son supplice, un rayon de lumière jaillit de
sa bague et une voix douce, calme posée et étrangement
ressemblant à la sienne lui dit : suis ton cur !
Mlle Parker osa un regard en direction de Jarod puis le regarda
franchement droit dans les yeux.
MP en murmurant : Suivre mon cur !
Jarod sapprocha delle et la prit dans ses bras, là
ils échangèrent un long et passionnant baiser !
Jamais personne ne sut ce quétaient devenus les deux êtres
dont le cur et lâme sappartenaient à jamais.
Mais on peut voir à travers le temps, à un certain endroit dans
les îles vierges un rayon lumineux parcourant le ciel entier de
sa douce et belle lumière !!
Fin
Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).
Sydnette la Psy Caméléonne.
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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