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D'amour et de sang (page 1) (troisième volet de la trilogie)
Auteur : Tania Pretender
Où le situer : Il se situe après la fic "Nouveau départ" (même auteur, bien entendu).
Genre : Action, Mythologie, Fantastique (!!!), Mystique, Romance
Personnages : Les persos évoqués (Jarod, Parker, Raines, Lyle, Sam, Catherine, Sydney, Broots, ...) sont les personnages habituels du Caméléon, cf disclaimers.
Disclaimers : Bien entendu ni l'auteur de la fic ni l'auteur de ces pages web ne touchent un sou pour cette fic et cette publication... Les personnages de tP ne nous appartiennent (malheureusement) pas, ils sont à Craig W. Van Sickle et Steven Long Mitchell, et les droits aux chaînes possédant la série (cad TNT logiquement, entre autres).
Résumé : Que dalle !! Z'avez qu'à lire LOLL sinon c plus drôle ici !! Je sais mais ne dirai rien, ptttt *tire la langue* LOLLL
Notes : Note
de l'auteur, mise en place de la fic : " Et voilà le
premier chapitre tant attendu de la suite et fin de ma trilogie
!!! je suis très fière de moi (comme dit Syd ça fait pô de
mal :p) (meuh
nan meuh nan !! LOLL) et je sais
déjà comment finir, bien que jai un grand trou à la fin
:s (pop pop on
en avait déjà un beau, tu sais ça ? pas la peine d'en avoir un
autre ! Une résidence secondaire, hein, c ça ??)
Ne vous inquiétez pas, je noublierais pas Lyle (comment je
pourrais ??) (bah
heureusement ! m'enfin je sais que ça c pô demain la veille !!
lolll)"
Notes de Syd : Bizous ma chewie, Taniap' !! c tout !! un Smoutch avec un bô ruban !
~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~~*~
Chapitre 1 ou comment éviter les Deus
Ex Machina quand on est dans une situation pas possible
(
oué remarque ça relève un peu du miracle, ma fic mdrrrr) (normal c bien le
contexte nan ?? lolll ;o) )
Prendre son portable, ses clefs de voiture, son 9 mm. Faire vite.
Le temps était contre lui, et il navait quun seul
souhait : ne pas arriver trop tard
Sam avait à peine surpris la conversation entre Lyle et son
informaticien en sortant du jet. Il ne lui avait pas fallu trop
longtemps pour comprendre que Miss Parker, à qui il avait
toujours été fidèle, était en grand danger.
La voiture ne semblait pas vouloir rouler assez vite. Les feux
rouges duraient une éternité, et à chaque fois que la voiture
sarrêtait, le Nettoyeur vérifiait le bon état de son
Smith&Wesson.
Bien sûr, sa place au Centre serait compromise. Il ne pourrait
plus y retourner. Mais
Il devait veiller sur la jeune femme.
Pas à cause de son job. Mais il sentait quil devait la
protéger
Elle lui rappelait trop
lui rappelait Line
sa petite sur chérie. LHistoire ne se répèterait
pas. Il serait là pour Miss Parker. Il arriverait à temps. Pas
comme la dernière fois. Il se fichait pas mal de Jarod, il avait
suffisamment fait tourner Parker en bourrique, et maintenant elle
se mettait en danger à cause de lui. Mais elle
********
A terre, une odeur de sang tout près, le
psychologue tentait de rassembler ses forces. Il navait que
très peu de temps ; sil réussissait à se réveiller, à
reprendre ses esprits, Il pourrait sauver Jarod, sauver Miss
Parker. Il pouvait faire une fin heureuse. Dût-il mourir dans la
bataille, à 1 contre 5 ;
Serrant le poing, il prit appui de son avant-bras gauche qui le
faisait atrocement souffrir (oooohhhhh !!! Mon pôvre Syd !!!!!!! Tu veux
un smoutch pour te remettre ???) et tira son arme de la droite,
discrètement. Un colt, petit mais efficace. Il resta à terre,
leva larme et fit feu, espérant faire mouche au premier
coup.
Le nettoyeur le plus proche sécroula (ça c du "visage"
!!! Bravo Sydney !!! Ca sert qd même de travailler au Centre !
:-///).
Touché dans la colonne vertébrale, il navait même pas pu
réagir. Et paralysé, il agonisait, attendant son dernier
souffle.
Deux nettoyeurs mirent Sydney en joue, près à tirer, tendis que
Lyle et le dernier menaçaient Jarod. Ce dernier nen avait
rien à faire. Lhomme quil considérait plus que
quiconque comme un père était en danger de mort, et il fondit
sur lun des nettoyeurs lassomma à la nuque et récupéra
larme de sa victime. Il navait que faire de tuer à
présent, même si ça lavait répugné par le passé. Même
Sydney se moquait dêtre un assassin. Lun comme lautre
auraient fait nimporte quoi dans des moments comme celui-ci.
Sans prévenir, un nettoyeur tira, la balle siffla et atteint
Sydney à lépaule. Celui-ci gémit de douleur mais pouvait
encore tirer. Seulement il était blessé, à terre, et lui et
Jarod étaient en minorité
Lyle avait pointé son 9 mm sur
la nuque de Jarod et ce dernier avait entendu le « clic ! » qui
prouvait que le Monstre avait enlevé la sécurité. Et un autre
sapprêtait à tuer Sydney. Déjà, il avait visé, enlevé
la sécurité, et sapprêtait à faire feu. Sydney serait
mort en 5 secondes.
*****
Des coups de feu
Il devait faire vite. Un hurlement. Un
coup, puis un autre. Il devait faire vite. Il sauta de la
voiture, sans même enlever le contact ou mettre le frein à main
; déboula dans la pièce principale tel léclair et tira.
Sans même prendre conscience de ce qui se déroulait sous ses
yeux. Toute sa formation ne servait à rien. Il avait tiré,
simplement. Et raté la cible.
Le nettoyeur riposta, et un formidable échange de feux croisés
se produit alors dans cette paisible demeure qui était restée
vide pendant 6 mois ;
Personne ne sinquiétait de létat
des autres, tout ce qui comptait était la survie. Survivre. (Joli !! Parallèle
et réflexion, bravo !!)
Puis les coups de feux cessèrent. Sam, à terre, se releva une
main sur les côtes. Il était touché, rien de bien grave. Plus
loin gisait le dernier nettoyeur encore vivant, perdant son
dernier souffle. Tous morts, jusquau dernier. Il était
seul dans la pièce.
Pourtant, peu de temps à près, Sydney se releva, puis Jarod. Ce
dernier saignait à larcade sourcilière (c ça de crâner et
de vouloir un bôôô piercing ! Comment, c pô ça ??). Il regarda Sam,
effrayer de voir un nettoyeur près de lui, et se sentant menacé,
leva instinctivement son arme. Mais il se résonna, comprennent
de quel secours Sam avait été.
« Parker ! » fit Sam, en la voyant. Il venait de réaliser que
la jeune femme gisait là, paisible.
Jarod se rua sur elle, espérant un miracle
« Depuis combien de temps ? senquit aussitôt Sam, comme
si parler plus vite aurait pu la sauver. Mais il avait raison, le
temps comptait.
- Rien na duré plus de 2 minutes, fit Sydney, retrouvant
la notion du temps.
-Alors on a encore un espoir ! »
Jarod se rua sur Parker et murmura un : « Parker, tu mentends
?! » Mais la dragonlady ne respirait plus, son pouls était indécelable.
Il commença le massage cardiaque, le bouche à bouche.
Infatigable, il espérait un miracle, un quelque chose qui
pourrait la ramener.
Mais Miss Parker semblait déjà partie
*******
« Maman ? fit la jeune femme, un sanglot étouffé
dans sa gorge.
- Donne-moi ta main, ma chérie
(lol le parallèle
!!)
- Maman, que se passe-t-il ? Je suis morte ? je
- Chhhhhhh
ne dit rien. Viens avec moi.
- On va où ?
- A la croisée des chemins. Décider de ton destin, ma petite
fille chérie.
- Mais
je ne suis pas morte ? que se passe-t-il, en bas ?
- Ne pense pas à ça. Nous arrivons. »
Miss Parker, sale et épuisée, à côté de sa mère, vêtue de
blanc, si calme et si sereine. Un vrai Ange. Le lieu était indéfinissable.
Blanc-gris, cotonneux, dans un brouillard à couper au couteau.
Il ny avait strictement rien, pas le moindre arbre. Ce
devrait être ça, léther.
« A toi de choisir, ma chérie. Tu peux rester avec moi, on sera
ensemble. Thomas tattend, lui aussi.
- maman
Ce serait génial
- Mais tu veux repartir, nest ce pas ?
- Je veux retrouver Jarod. Tout ne faisait que commencer
il
a besoin de moi, tu comprends ?
- Oui. Tu nas pas fini ton voyage, ma tendre petite chérie.
Il te reste tant de choses à accomplir
Je tattends,
jai tout mon temps. Je taime.
- Je taime aussi, maman
»
*****
Miss Parker aspira une grande bouffée doxygène, comme un
nouveau-né, mais cela la fit souffrir atrocement
Elle était
revenue, mais sa tête lui faisait tellement souffrir, son poumon
lui faisait tellement mal que la douleur en était aveuglante.
Elle sombra dans linconscience aussitôt.
« Elle respire » fit Jarod, souriant. Il était heureux quelle
soit revenue, mais elle risquait fort de repartir sil ne
faisait rien.
« alors il faut partir, fit Sam. »
Le Caméléon le regarda en fronçant les sourcils, se rappelant
de tout ce que le nettoyeur lui avait fait subir deux ans
auparavant.
« Maintenant nous sommes en sécurité, dit-il
- Pas pour longtemps, souligna Sam
- Il a raison, Jarod. Pas de trace de Lyle, il sest enfui.
»
Jarod serra dans ses dents. Il devait payer
il allait payer
très cher. Mais pas maintenant.
« Aidez-moi à lamener à la voiture »
Sam pris Miss Parker sous les aisselles et Jarod par les pieds.
Ils la déposèrent sur la banquette arrière, la tête sur les
genoux de Jarod, qui pourrait surveille son rythme cardiaque
Sam sapprêtait à monter à lavant, mais Jarod lui
cracha :
« Quest ce que vous faites, là ? Je nai pas besoin
de vous.
- elle oui !
- Non. Nous nous passerons de vous.
- Jarod, dit le Psychologue, nous serions tous morts, sans lui !
-désolé, Sydney, si je nai pas confiance en les
nettoyeurs du Centre !
- Jarod
je ten prie ! pour elle
»
Jarod laissa, à contre cur, Sam monter. Il sen
fichait, après tout. Il le surveillerait du coin de lil.
Et si jamais Sam faisait quoique ce soit qui les mettaient, qui
LA mettait en danger
*******
« Cétait Sydney, fit Broots. Ils arriveront dans ¾ dheure.
- Ils sont saints et saufs ? dieu merci !
- Euh
pas tout à fait, en fait. Ils sont tous blessés, en
fait. Et Miss Parker très gravement. Je file à la pharmacie,
Jarod ma fait une liste. »
Broots quitta lhôtel, laissant Michelle, Nicolas et
Laetitia préparer des lits et de la nourriture. Ils étaient
tous inquiets de découvrire létat dans lequel leurs amis
se trouveraient, en particulier Sydney. Et savoir Miss Parker à
larticle de la mort ne les réconfortait pas non plus ;
Mais Jarod allait bien, aussi bien quil le pourrait dans
des circonstances pareilles, et cétait une bonne chose ;
Broots acheta tout ce quil pouvait trouver : compresses,
eau oxygénée, fil et aiguille dans un magasin de fournitures médicales.
Il commanda des ampoules dadrénaline et de morphine, au
cas où, Jarod irait les chercher avec une vraie-fausse
ordonnance (LOLL "Vous êtes médecin ? - Oui, pour
la journée"). Il acheta également des anti-douleurs et
des anti-inflammatoires. Il avait tellement peur quil soit
arrivé quelque chose dirréversible à lun de ses
amis !
En sortant du magasin, une petite fille passait par là. Debbie
elle lui manquait tellement. Il aurait aimé lappeler,
prendre de ses nouvelles, mais pour rien au monde il ne voulait
la mettre stupidement en danger
Il ne pouvait quattendre
que tout se tasse, que tout le monde soit en sécurité. Lattente
était certes insoutenable, mais il le devait bien à Miss Parker.
Et à Jarod, aussi. Sans lui, Debbie ne serait même pas avec lui.
******
« Son pouls saccélère, gémit Jarod. Jai peur quelle
fasse une tachycardie
il lui faudrait une ampoule dadrénaline
- Broots en a commandé, tu iras les chercher à notre arrivée.
Ne ten fais pas, nous arrivons dans 10 minutes. Elle
tiendra le coup, dici là ?
- Je lespère tellement
»
Jarod était plus quinquiet. Elle était brusquement,
miraculeusement revenue à la vie. Et il ne voulait pas la
reperdre une deuxième fois
la reperdre définitivement
Il ne survivrait pas un tel chagrin
La voiture était silencieuse. Personne ne parlait : Sydney,
concentré sur la route, perdu dans ses pensées ou alors
analysant chaque geste comme à son habitude, avait retrouvé son
calme légendaire. La tempête qui avait fait rage dans son cur
sétait apaisée et leau était à nouveau clair.
Clair était aussi son esprit. Sam, lui ne disait rien de peur de
dire quelque chose de travers. Non, il naimait pas Jarod
après tous les petits tours mesquins quil avait fait à la
jeune femme, risquant même de la tuer, une fois, il nétait
pas près de lui pardonner. Cétait à cause de lui quelle
avait reçu une balle dans le dos la première fois. Et cétait
encore à cause de lui quelle risquait de mourir aujourdhui.
Mais il nétait pas dupe : Parker était amoureuse de
Jarod, et sil pouvait la rendre heureuse, lemmener
loin des problèmes du Centre, alors oui, il ferait tout pour
aider Jarod.
Jarod vérifiait le pouls de la jeune femme toutes les 5 minutes.
Il ny avait pas dappareil, et il fallait bien sassurer
de la moindre défaillance. Et puis
il navait que ça
à faire
il se faisait tellement de soucis ! il craignait
tellement être arrivé trop tard !
Il observait la jeune femme ouvertement. Elle avait maigri,
encore. Ça, tout le monde pouvait le constater. Elle avait les
yeux gonflés, bouffis, mais ses traits étaient toujours aussi
fin et sa beauté angélique, presque divine. Même épuisée, à
larticle de la mort, elle était la Grâce même
Mais si elle mourrait
si ces traits fins et paisibles se
figeaient à jamais, il en mourrait sûrement de chagrin
*****
La voiture de Miss Parker arriva enfin au bas de lhôtel.
Jarod laissa les deux hommes soccuper de la jeune femme et
couru à la pharmacie, avec une ordonnance que Broots avait
fabriqué sur son ordinateur. Il nétait pas Caméléon,
certes, mais était suffisamment doué en informatique pour ça ;
Il prit au magasin de fournitures médicales tout ce quil
put trouver : matériel de chirurgie, médicaments de rétablissements,
et courut aussitôt à la chambre dhôtel dans laquelle il
logeaient tous ;
Montant les escaliers quatre à quatre, il arriva essoufflé, et
Michelle lui ouvrant, lair inquiet, il se rua sur le lit où
la jeune fille se rua.
Sydney ayant un minimum de connaissances en la matière, il
veillait au maintient des fonctions vitales de Parker alors que
Jarod extrayait la balle et recousait les tissus et la peau si
douce de la jeune femme
Cela lui faisait tellement de mal de
devoir travailler dans un corps aussi somptueux, un corps quil
avait tant désiré et quil continuerait à rêver
Mais cétait vital, pour elle. (tiens, ma chère Tania, tu sais ce
qu'il se passe si on remplace Jarod par HL et Parker par Clarice
? voui ça colle !! :-) )
Au bout dune heure de travail laborieux, la Miss était
enfin recousue, couchée et la perfusion qui lempêchait de
se déshydrater dans lequel baignait une ampoule de morphine au
cas où le réveil arriverait, avait été installée. Il ne
restait plus quà attendre et espérer. Prier. Ils ne
pouvaient plus faire grand chose, à présent.
« Vous êtes blessés, vous aussi, fit remarquer Michelle.
Sydney
ton épaule... elle est tâchée de sang
Sam,
votre flanc
et Jarod, ton arcade ! »
Jarod senferma avec Sydney dans la salle de bain pour
recoudre la chair qui avait été arrachée par la balle.
Heureusement, celle-ci navait queffleuré lépaule
du Mentor, et lopération serait plutôt rapide.
Le Caméléon, devenu médecin comme tant de fois, enfila des
gants en latex propres, sortit des compresses et de leau
oxygénée et entreprit de nettoyer la plaie.
« ça va un peu piquer
»
Sydney ne broncha pas. (tu parles, à ton
avis ils se préoccupaient de ça les Nazis ??)
Jarod prit du fil et une aiguille, fit un nud et passa une
première fois dans la chair faisant le plus doucement possible.
Il sentait bien que Sydney lobservait, le dévisageait,
mais ça lui était égal. Il ne prenait pas cela pour de la
curiosité. Il savait que Sydney éprouvait plutôt de la pitié,
et si Jarod ne voulait pas de sa pitié, il laissait le docteur
en paix, ce dernier ne pensant pas mal.
Sydney nétait pas effrayé
il était plutôt triste,
se sentait, encore une fois, coupable
Depuis leurs
retrouvailles, il prenait enfin le temps
dobserver ce petit garçon devenu grand quil avait élevé
du mieux quil avait pu. Ce quil voyait était plutôt
moche. Jarod avait tellement changé ! Il était plus frêle ;
les muscles saillants quil avait aux bras avaient disparus,
laissant place à des membres décharnés. Ses joues étaient
creuses, sa bouche fendue et son nez tordu. Ses yeux étaient
toujours les mêmes, mais ils avaient perdu cette étincelle de
malice qui y brillait jadis : ils étaient aujourdhui
ternes et sans vie. Presque vides. (ma chère amie je vous soupçonne
de nous créer un parallèle là ;o) comment ? bien entendu ?
LOLL)
Jarod était, quand il était debout, voûté et avait le réflexe
de rentrer le cou. Sydney lavait remarqué au premier coup
dil
ses jambes étaient arquées, moins fortes
quautrefois. Il avait perdu en assurance et gagné en peur.
Que lui avaient-il fait ?! Il se rappelait ce DSA que Lyle lui
avait montré, deux ans auparavant
Il aurait pu tuer le
Monstre sil ne savait pas que Jarod réussirait encore à senfuir
« Cest fini, annonça Jarod
-Merci, Jarod »
Ce dernier enleva les gants tâchés de sang et les jeta avec les
compresses. Il se releva et mis la main sur la poignée, quand
Sydney le rappela :
« Je suis content de tavoir retrouvé
»
Il nétait pas du tout dans ses habitudes dexprimer
ses sentiments, mais cette phrase brûlait sur ses lèvres
Et puis cétait la vérité
Mais en prononçant ces
mots, il avait tout de suite regretté sa phrase, puisque les
traits du Caméléon sétaient durcis et ses sourcils froncés.
Mas tout de suite après, Jarod sapaisa et lui sourit. Le
sourire était franc et pourtant empreint de tristesse et de
douleur
« Moi aussi, Sydney. Je suis content dêtre là. Moi aussi
»
Et il referma la porte, laissant Sydney seul à ses songes.
****
Ils étaient tous là, dans la pièce principale. Broots,
Michelle, Nicolas et une jeune fille quil navait
jamais vue
« Ils nauraient jamais dû impliquer des
gosses là dedans » pensa-t-il. Il était loin de se douter du rôle
que ces « jeunes » avaient joué. Ils étaient tous là
sauf Sam
Jarod fronça les sourcils ; Michelle désigna la chambre du
menton. Le Caméléon entra et découvrit lex
nettoyeur, assis au chevet de la jeune femme qui gisait là,
entre inconscience et sommeil, en coma post-opératoire.
Jarod prit une profonde inspiration et lança :
« Votre flanc
Il ne devrait pas rester comme ça. Je peux
le recoudre
»
Il navait pas vraiment envie de le faire, il ne voulait pas
se retrouver avec Sam, dans cette position plus quironique
après tout ce quil sétait passé deux ans plus tôt.
Mais Jarod nétait pas stupide et savait mettre sa rancur
de côté pour aider les autres. (waoh ! c noble, très jarodien !
comment ? mais c Jarod ! heu vouiiiiii lol)
« Elle va sen sortir ? demanda Sam
- Je lespère. Je ne peux rien dire
»
« et jai horreur dêtre à ce point inutile, ajouta-t-il
en pensée. A quoi bon être un génie si on ne peut rien faire
dans ces circonstances ?!! »
« Passez ans la salle de bain, ajouta-t-il. Jarrive dans
une minute. »
Sam se leva, les sourcils froncés, et quitta la pièce
Jarod était à présent seul avec elle. Il lui prit la main, espérant
une réaction
Cétait stupide de sa part. Il déposa
un baiser sur son front et repartit en direction de la salle de
bain. Il avait encore un flanc à recoudre, ainsi que sa propre
arcade sourcilière.
Sam avait relevé sa chemise, élément qui composait le traditionnel
habit de nettoyeur. Cette dernière était maculée de sang
et la plaie de lhomme était salement moche. Jarod recommença
ce quil avait procédé avec Sydney, mais en extrayant la
balle cette fois ci.
Il était atrocement mal à laise dans cette situation
A chaque fois quil faisait contact avec la peau du
nettoyeur, des images de tortures lui revenaient en mémoire
telles des flashs
Lui, attaché par des menottes les mains au dessus de la tête
Sam, brandissant une éponge humide et des pinces crocodiles
(bon
pour les ignares, ou ceux qui n'auraient pas vu -
aaaarrrrrggghhhh les pôvres !!!! - faut réviser "Le Monde
change" - "The World is changing" # 4-01)
Lui, assis par terre, et Sam, lui faisant un vaccin pour lAfrique.
Lui, plaqué contre la grille avec force, et Sam, lui infligeant
un sédatif, synonyme dallé simple pour le Triumvirat
Jarod serra les dents et fit la moue. Puis, une fois finit, il se
leva, et dans la glace recousut tant bien que mal son arcade
sourcilière, en serrant les dents encore une fois, ne souffrant
toujours pas les miroirs
Il venait à peine de finir, lorsque Broots fit irruption dans la
salle de bain :
« Jarod ! cest Parker ! elle sest réveillée ! »
« Poussez vous, dit-il en arrivant. Il lui faut de lair et
du silence.
- Jarod ! gémit-elle dans un murmure quasi inaudible.
- je suis là, je suis juste là
tout va bien. »
Il prit sa main et la porta à sa joue. Miss Parker put sentir
les larmes de joie qui coulaient le long de ses joues.
« Jarod
je
je nai pas beaucoup de temps
parvint-elle à articuler.
- Quoi ?! mais
non
non, je ten prie
reste
avec nous ! bats-toi !
- Jarod, écoute moi
Tu dois
trouver
les
parchemins
la prophétie
Tu dois la trouver.
- quoi ? pourquoi ? Est-ce quelle me permettra de taider
? Parker ? Parker !!! »
Mais déjà la dragonlady était retombée dans linconscience
(aaarrrrrghhhhh
cloooo j'ai une envie de meurtre !!! c koi ce cliffhanger ??? tu
veux nous tuer là ????????????)
A suivre...
Pour m'envoyer vos fanfics (tous formats compatibles avec les logiciels courants de Windows - même Xp, pas de pb), écrivez-moi : delphinevb@chez.com . En général, je m'efforce de lire très vite les textes qu'on m'envoie, même si je ne les publie pas aussitôt (cause forfait, et puis travail aussi ;-) ...), afin de proposer un petit commentaire (un auteur attend généralement des feedbacks, j'en sais qqch...).
Sydnette la Psy Caméléonne.
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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