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Section Le Caméléon (The Pretender)
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Au nom du fils... (partie unique)
Auteur : la même dingue que celle qui a fait ce site, cad Sydnette (e-mail) la Psy-Caméléonne.
Fan-fiction terminé le : commencé et terminé le jeudi 12 février 2004 et terminé le vendredi 13 février 2004.
Où le situer : Il se situe après "Island of the Haunted" ("L'Antre du Diable").
Genre : Mythologie, Fantastique, Mystique, Romance
Notes :
Ce fan-fiction reste une exclusivité de ce site. Comme tous les textes de ces pages Internet (protégés par diverses lois de la propriété intellectuelle, voir début du site), il est bien sûr expressément interdit de le copier, même si vous précisez le nom de l'auteur (je sais que certains sites intéressants regroupent des fan-fictions - j'ai l'intention de faire la même chose - , je ne suis pas intéressée, ne voulant pas que ces récits soient dispersés sur le Net). Le plus simple est de mettre un lien de votre page vers la mienne (pour cela, il n'y a aucun problème. Mais comme je pratique l'échange de liens quasi-systématique, prévenez-moi, je placerai votre adresse dans mes sites partenaires sur la page "Liens").
Bien sûr, comme pour toutes les fics de ce site, les personnages ne m'appartiennent pas (sauf exceptions). Je ne touche pas d'argent pour cela (ben non ! Etonnant, non ? lollll), c'est juste par amour (incroyable) de la série !!
Note 2 : Bon, là ça dérive encore plus que les précédents, vous allez me dire... Voui, enfin !... J'aime bcp qd ça dérive, j'aime les ambiances mystiques, et jamais encore je n'ai lu qqch qui allait vraiment loin dans ce domaine concernant Jarod. Donc là je dérive fort ;o) . Désolée pour ceux que ça bousculera, gênera, mais c'est juste l'explicitation (ça se dit pô, je sais ;o) ) d'un basculement entrepris réellement que dans un certain téléfilm... Bref... Je dédie cette fic à TC 33 qui aime les triangles circulaires (j'aime bcp cette façon de parler, d'autant plus que toi tu l'entends dans un certains sens, Amie, mais en + le triangle parfait et le cercle ont exactement la même signification : le divin - on n'a pô dit croyance en un certain dieu ou des pratiques, hum, on a dit divin, veuillez prendre note, c pô la même chose, voir explications en début du Dossier IOTH si jamais vous avez du mal à saisir le pourquoi des références religieuses...), et pis aux "anciennes" qui m'auront pardonnées. Cette fanfiction est bâtie un peu comme une nouvelle fantastique, je trouve que ça fait trop longtemps que je n'ai pas côtoyé le genre, mais en ce moment je préfère écrire des fanfics, en lire, en traduire, que d'écrire mes propres histoires avec mes propres personnages. C'est un peu dommage dans un sens, mais je pense que ça devrait revenir, et puis l'essentiel est que j'aime à fond ce que je fais ! J
Note 3 : Cette histoire est parue pour la première fois sur le site In The Moonlight car je n'avais pas le temps de mettre à jour OnyFanfics. Merci à tous ceux qui l'auront accueillie (bien en plus). Et je sais bien que le système de commentaires est plus "simple" sur ITML, seulement si vous aviez le courage d'envoyer des feedbacks aussi par mails, même pour dire pas grand-chose, vous seriez chous !
Mlle Parker claqua violemment la portière de sa berline noire brillante, jeta un coup d'oeil dédaigneux à la place juste à côté, devant lequel figurait un petit écriteau marqué du nom de son frère jumeau chéri. Puis elle avança dans le parking, ses talons martelant le sol. Elle remarqua néanmoins un fait étrange. Ce bruit sourd semblait amplifié, comme porté par un formidable écho. Mlle Parker s'arrêta net, troublée. L'écho continuait son petit bonhomme de chemin. Elle était quitte d'avaler un tube d'aspirine en arrivant dans son bureau, la migraine allait certainement lui reprendre... Elle continua d'avancer, mais un sourd bourdonnement commença à emplir sa tête. Elle porta les mains à sa tempes, murmurant "Non ! Non !". Elle chancela, et finalement s'effondra, inconsciente.
Quand elle se réveilla, elle se trouvait toujours dans le parking, personne n'ayant eu la gentillesse de lui venir en aide... Elle se sentait un peu fébrile, mais ses maux de tête et ces bruits étranges qu'elle avait entendus avaient disparu. Il lui avait semblé que cela venait de l'intérieur, comme si ses voix cherchaient à la prévenir de quelque chose de grave, un accident, des changements importants au Centre ou ailleurs. Mais jamais ses voix n'avaient été aussi amplifiées, prenantes. Et elle avait beau chercher, ce sous-sol vide ne l'aidait pas, et ne comportait rien de particulièrement bizarre ou effrayant, contrairement à de nombreux autres couloirs souterrains. Ses voix s'agitaient encore un peu, tel des feux follets, mais sonores. Mais rien d'intelligible ne lui parvenait et quand elles s'amplifiaient, c'était pour disparaître aussitôt.
Elle monta avec l'ascenceur, un peu dans un état second, jusqu'au hall principal. Là elle s'arrêta, et prit bien le temps de regarder où elle marchait, contrairement à ses habitudes. Elle n'avait pas envie de se couvrir de ridicule en loupant une marche au hasard. Le ridicule ne tuait peut-être pas, mais sa crédibilité, elle, en prendrait un sacré coup. Il lui sembla qu'il faisait plus sombre qu'ordinaire, mais peut-être était-ce une illusion d'optique due à la fatigue intense de ces derniers jours. Jarod n'avait pas donné signe de vie depuis plus d'un mois. Cela commençait à l'inquiéter. Il s'éloignait, peut-être même qu'il lui était arrivé quelque chose. Oh, bien sûr elle refuserait de l'admettre même sous la torture (après tout elle avait déjà testé la Commission T., au point où elle en était !...), mais elle se faisait du souci pour la santé du P'tit Génie. Elle l'avait repoussé de façon certes brusque, mais elle n'avait pas eu le choix. Cela dit, maintenant il semblait ignorer le Centre. Elle regrettait presque le temps où il lui tendait des pièges débiles. Au moins elle savait qu'il était en bonne santé, vivant, et qu'il pensait à elle, une fois de temps en temps. Cette pensée la fit sourire malgré elle. Elle n'avait qu'une peur, c'était qu'on ne pense plus à elle, qu'il ne pense plus à elle. Ce serait comme une sorte de mort. Et justement elle avait très peur de mourir. Seule cette peur la motivait depuis la mort de sa mère ; son instinct de conservation dictait ses gestes depuis bien longtemps. Mais un fait nouveau l'inquiétait : elle commençait à s'admettre que le regard que Jarod posait sur elle ne la dérangeait pas. Quand elle était sortie de derrière son paravent chez Ocee, elle avait surpris ce coup d'oeil, gêné, qui disait bien ce qu'il disait : il l'avait observée. Et, pudique comme il était, ça l'avait troublé et gêné. Mais elle avait senti une autre dimension, celle qui apparaît quand un homme regarde une femme qui lui plaît. Et si elle avait été partiellement furieuse, le courant électrique qui l'avait traversé un bref instant en croisant ses yeux en disait long...
Mlle Parker secoua la tête, chassant ces pensées, qu'elle cataloguait de "mauvaises". "Mais pardonne mon péché pour cette fois seulement ; et priez lEternel, votre Dieu, afin quil éloigne de moi encore cette plaie mortelle". La Dragon Lady s'arrêta net, les yeux ronds. Depuis quand des citations bibliques lui venaient ainsi ? Elle se retourna : M. Raines. Bien sûr. Le retour de la Foi Eternelle en la demeure... Elle lui décocha un sourire sarcastique, répliquant : "Ca, en péchés, vous vous y connaissez...". "Bien sûr, "Cest celui dont il est écrit : Voici, jenvoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi. " " "Luc, 7-27. Génial... Vous vous prenez pour un messager divin, maintenant ?" "Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous". Mlle Parker leva les yeux au ciel : "Eh bien, vous êtes coincé sur la fonction "versets bibliques" ? Je croyais que cette phase vous était passée... Remarquez, vous avez raison, je vais fuir le Diable, je vais m'éloigner de vous...". Et elle joignait le geste à la parole, quand elle lut sur le mur face à elle, inscrite à la craie, cette dernière réplique : "... car le diable est descendu vers vous, animé dune grande colère, sachant quil a peu de temps ".
Bien qu'un peu inquiète sur sa santé mentale, et celle de ses "collègues", elle haussa les épaules, et poursuivit sa route. Il faisait vraiment sombre. Elle voyait à peine où poser ses pieds. D'ailleurs, en parlant de pieds, elle n'était pas très à l'aise. Elle baissa les yeux et étouffa une exclamation. Quelle idée saugrenue ! Elle avait chaussé des escarpins blancs à talons aiguilles, avec de la fourrure. Elle ne se souvenait même pas d'avoir acheté une telle paire ! Mlle Parker eut soudain une inspiration, elle observa également sa tenue. Elle n'en croyait pas ses yeux. Elle se posta devant une vitre qui ferait très bien l'affaire et se détailla. Elle était vêtue d'une longue robe blanche de soie, bordée de fourrure. Sur les épaules, elle portait également une pièce de fourrure. La Dragon Lady virevolta une ou deux fois, ravie. Elle aimait beaucoup ce costume. Puis elle reprit un peu son sérieux et se demanda pourquoi elle était déguisée comme pour le carnaval et pourquoi cela ne surprenait personne surtout. A ce moment, elle aperçut dans la vitre Angelo derrière elle. Il n'avait pas les cheveux hirsutes comme d'habitude, ses boucles étaient rangées et il portait une drôle de tenue blanche. Il lui glissa : "Oh, tu es revenue, Ange !". Elle s'étonnait qu'il lui parle ainsi, d'une manière liée et surtout qu'il l'appelle "Ange". Elle lui demanda : "Que veux-tu dire, Angelo ?". "Je suis ton ange gardien. Je te protège, Ange, comme je protège l'Elu. Tu n'en es pas consciente, mais j'ai été envoyé afin de préserver votre sécurité à tous les deux. Et je suis ravie de te voir comme ça". "Angelo, je ne comprends rien", s'énerva-t-elle un peu, "arrête ce cinéma !". Le rouquin parut contrarié : "Oh, Ange triste. Pauvre, pauvre Ange. Pauvre Ange déchu !". Et il disparut, d'une manière aussi soudaine qu'il était apparu.
Elle arriva enfin dans son bureau, et referma la porte avec précaution. Broots n'eut même pas l'air surpris. Mlle Parker l'observa attentivement : "Vous semblez vieilli, Broots". L'informaticien la regarda, à travers ses petites lunettes : "Oh, vous trouvez ? Pourtant, mises à part ces lunettes sur mon nez, rien n'a changé depuis 2003. J'ai cessé de vieillir depuis". "Bien sûr. Vous avez trop bu à la nouvelle année, Broots ?" "Je ne comprends pas, Mlle Parker. Si j'ai effectivement fait quelques excès pour l'an 2025, je ne vois pas le rapport avec ce que j'ai dit précédemment". Mlle Parker le regarda avec des yeux ronds et demanda, détachant chaque syllabe : "Nous sommes en 2025 ?". Sydney se retourna : "Bien sûr, Mademoiselle. Vous êtes sûr que tout va bien ?". Toujours le même, à s'inquiéter de sa santé. Mais il était né dans les années 30 ! S'ils étaient bien en 2025 il devrait avoir environ 100 ans et d'ailleurs soi dit en passant elle... soixante-cinq !!! Pourtant ni elle ni lui, ni même Broots ne faisait son âge...
"Je croyais que vous vous étiez enfin
habituée à cette idée.
- Laquelle ?
- Celle de ne plus vieillir.
- Sydney, c'est... absurde.
- Et pourtant c'est réel. Le troisième testament dit bien la vérité.
- Quel troisième testament ? Dans la Bible ? Je connais l'ancien
et le nouveau, rien de plus.
- Vous oubliez les écrits cachés de Jésus, et les écrits
Prophétiques du Divin lui-même, ceux que la famille Parker a
tellement protégés. Votre père, Catherine, et la famille de
Jarod également.
- Whaaaaaaattttttt ?????? (là, cher lecteur, je comprendrais aisément
que vous décrochiez, c'est un délire, on vous a dit, mais je
l'aime bien, moua ;o) )
- Enfin, vous l'avez suffisamment lu et relu. Ils prévoyaient
tout : la malédiction pesant sur votre famille, l'arrivée de
l'Elu, le lien sacré qui vous unit à lui. A ce propos, Jarod va
bien ?
- Heu bah heu, oui, que je sache.
- Tant mieux. Il a du mal à accepter, ce qui est bien compréhensible,
sa condition.
- Qui est ?
- Eh bien des origines divines. Vous n'ignorez pas qu'on le
considère comme un prophète. On lui accorde le même statut que
Jésus ! Vous avez l'air terriblement dans la Lune aujourd'hui,
Mlle Parker...
- Hein ??????!!!!!! Sydney, vous me ferez le plaisir de ne plus
cacher de moquette dans votre bureau ! Vous avez fumé ou quoi ?
- Oh, je ne fais que répéter les textes.
- Ils doivent être faux.
- Je préférerais, et Jarod aussi assurément. Hum, tout de même,
ça a permis aux dirigeants du Centre d'accepter votre relation
avec Jarod.
- Ma... ???
- Eh bien, vous avez l'air surprise. Pourtant les textes parlent
même de descendants. Vos jumeaux se portent bien ?
- Mes jumeaux ?
- C'est une plaisanterie, Mlle Parker, je sais bien que vous
n'avez que David comme fils.
- Mon fils ?
- Oui, celui que Brigitte était censée avoir eu avec votre
oncle.
- Hum... C'est le nôtre, à Jarod et à moi.
- Ah ! Enfin vous comprenez ! J'ai soudain cru que vous aviez
perdu la mémoire.
- Heu non, non, non. Mais je me demande où est passée cette pétasse
rousse qui m'a piquée Jarod jadis.
- Zoey ? En Enfer depuis longtemps, à supposer qu'il existe.
- J'ai toujours cru que l'Enfer était le Centre...
- A cause de la Malédiction. Une simple punition divine.
- Bien sûr...
- Il a renvoyé Zoey quand il s'est aperçu qu'elle le trompait
avec Raines.
- Avec ?... (elle éclata de rire)
- Oui, Jarod a trouvé ça moins drôle.
- Je le comprends, le pauvre ! Je me suis toujours dit aussi que
Raines avait le don pour gâcher le bonheur des gens.
- Pourtant il était là pour vous protéger. Mais tenaillé
entre le bien et le mal, il avait du mal à raisonner.
- Comme quoi il n'y a ni dieu ni diable.
- Si, mais le divin est double, comme tout ici, remarquez. Le
divin est deux et il est trois.
- Depuis quand parlez-vous en symboles ?
- Oh, ce doit être l'influence de Jarod. Comme son prédécesseur,
il a une certaine tendance à s'exprimer en paraboles. Bon, vous
m'excuserez, je vais devoir vous laisser".
Il sortit du bureau, suivi de Broots. Mlle Parker, elle, examina de près son bureau. Quelques photos souriantes de Jarod traînaient çà et là. Un petit garçon tout brun aussi. David donc. Il vieillissait à allure anormale, comme tout le monde maintenant. Soit on avait découvert la fontaine de Jouvence entre-temps, soit le doigt de Dieu avait... Bon, elle délirait, mais elle ne parvenait pas à s'habituer à cet univers où tout était centré sur une prophétie qui lui semblait absurde. Elle jeta un oeil dans la bibliothèque et trouva ce fameux troisième testament dont parlait Sydney. Un livre relié, une superbe couverture moumoutée et blanche et le fameux symbole des Vespasiens cousu dessus en bleu nuit. Elle l'ouvrit, feuilleta l'ouvrage, secouant la tête.
"Ce te paraît irréel et absurde, hein ?"
Mlle Parker se tourna. Devant la fenêtre se trouvait l'homme qu'elle avait tant cherché, qui n'avait pas bougé d'un pouce si ce n'est la coiffure (il avait la même qu'en 2000 - ;o) - ) : Jarod, l'Elu, le nouveau Messie du coin...
"Ce n'est rien de le dire.
- Hum... D'abord, tiens, voilà ton pendentif, celui que je
t'avais promis (il lui tendit un médaillon argenté en forme
d'ange). Pour ton anniversaire, mais très en retard, désolé.
- Ce n'est rien, voyons. Merci beaucoup, tu es adorable ! (elle
examina le bijou, avant de l'attacher à son cou. Un Ange
pour un Ange, songea Jarod).
- Pour en revenir à nos soucis... D'habitude tu refuses d'en
parler. Mais là nous devons. Je ne peux plus supporter une telle
situation. Et je refuse de croire à ces balivernes".
Plus non-croyant que Jarod pour ces choses-là c'était difficile. Oh, elle savait qu'il croyait en un dieu, ils en avaient déjà parlé quand sa mère était morte, mais il ne supportait pas les superstitions et était loin de croire la Bible sur parole. Il s'approcha d'elle, l'enlaça et l'embrassa. Elle se laissa faire. Après tout, le Centre l'acceptait avait dit Sydney. Elle n'allait donc pas se priver ! Elle lui rendit un baiser passionné et en profita pour explorer un peu l'anatomie du Caméléon. Après quelques minutes que nous aurons la politesse de ne pas examiner de près (comment ça, Vivi ? Tu voulais des détails ? ;o) Non, pas cette fois), ils reprirent lentement leur souffle et, l'un contre l'autre, continuèrent leur discussion, à demi-allongés sur le divan de cuir noir du bureau. Mlle Parker, la tête posée sur le torse de Jarod tandis que celui-ci lui caressait tendrement les cheveux, demanda :
"Tu n'y crois pas, à cette Prophétie ?
- Tu sais, Mlle Parker, quand on te déclare tranquillement que
tu es le fils de l'Eternel et qu'on t'assimile à Jésus Christ
en personne, c'est quand même un peu difficile à avaler, comme
bobard.
- Et si c'était vrai ? (Marc Levy, très beau livre LOLLL je m'éloigne
!!)
- Hum... Non.
- Pourtant le futur était écrit, notre histoire.
- Je sais, c'est bien ce qui me chagrine. Mais je n'ai pas de
facultés spéciales.
- Je ne sais pas ce qu'il te faut !...
- He he, oui, mais je veux dire je n'ai pas encore marché sur
l'eau, guéri des lépreux, et...
- Tu parles en paraboles, et ...
- Ecoute, je ne suis pas celui qu'ils veulent que je sois.
- Et si tout ça n'était qu'une gigantesque métaphore ? Et si
tu étais simplement quelqu'un de bon pouvant résoudre des problèmes
? Ca te va comme résumé ?
- Je (il rougit) ... Je ne suis pas le Bon Samaritain.
- Non, dit elle d'une voix endormie, tu es bien mieux que ça".
Ils restèrent enlacés longtemps sur le divan. Mlle Parker finit par s'endormir dans les bras de celui qu'elle avait enfin le droit d'aimer.
"Mlle Parker, Mlle Parker !??
- Hum...
- Ah, elle se réveille !"
Mlle Parker ouvrit les yeux. Elle ne vit que
du blanc autour d'elle. Un drap sous elle, blanc. Un oreiller,
blanc. Des murs. Blancs. La phrase rituelle fut prononcée :
"Où suis-je ?
- Mlle Parker, prononça Broots, on vous a trouvée dans le sous-sol
numéro 2, le garage... Vous étiez allongée par terre. M. Lyle
vous a portée jusqu'ici.
- Oh, quelle gentillesse !...
- Il semblait inquiet pour vous, remarqua Sydney.
- Très bien, il a cru qu'il allait devoir chasser le Jarod tout
seul..."
Elle se remit très rapidement. Cela n'avait été apparemment qu'un coup de fatigue passager. Probablement. Et son rêve étrange n'en était qu'un, chose rassurante. Elle devait s'inquiéter d'un tel égarement mental, mais même une folie passagère était plus rassurante que son rêve...
Ainsi, elle n'était pas en couple avec Jarod. Par contre, il faudrait peut-être songer à vérifier de qui David, si tel était réellement son prénom, était le fils... Ses voix lui avaient peut-être envoyé un indice... Quant au reste, ce n'étaient que délires basés sur des faits plus ou moins réels : Angelo protecteur, Raines démon apprenti et Jarod... un vrai dieu apprenti... Elle sourit. Elle allait mieux, même si elle garderait des séquelles de son rêve et de ses réflexions préalables.
Cependant, le traumatisme majeur n'interviendrait pas immédiatement. Un petit détail allait bouleverser sa vie de manière plus tragique encore, mais elle avait encore quelques jours devant elle.
Dans un recoin de son bureau, entre une armoire et une étagère, se trouvait une cavité qui disparaissait habituellement, à moins d'éclairer soigneusement le petit espace.
Dans cette cavité, creusée de manière plus ou moins artisanale, se trouvait une petite statue blanche. Un chérubin aux traits étrangement semblables à une petite fille qui fut jadis joyeuse et drôle, avant de perdre sa maman Catherine. Au-dessus de ce chérubin étaient gravés, comme à la cendre ces quelques mots : "Après cela, je vis descendre du ciel un autre ange, qui avait une grande autorité ; et la terre fut éclairée de sa gloire".
Et, posé devant la statue, un petit objet qui renvoyait la lumière.
Un pendentif accroché à une chainette fine.
Un petit ange en argent...
Fin
Vala, je sais c'est complètement fou comme histoire mais bon... Les feedbacks sont les bienvenus !!
Fin
© Onyssius, 2003, in Le Monde d'Ondinaphaë.
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